Un auteur, des lecteurs #2 : Stéphane Soutoul

Compte rendu de l'interview

Stéphane Soutoul : Bonsoir tout le monde ! Merci à tous et à toutes d'être venus ^^ Heureux de vous retrouver. Surtout, n'hésitez pas à poser les questions que vous souhaitez, je répondrai à celles-ci avec plaisir ;)

Exécutrice : Bonsoir Stéphane! Ton roman d'urban fantasy est bientôt prêt. Pas trop nerveux pour le lancement ?

 Stéphane Soutoul : Non, c'est un projet qui m'a tenu en haleine. J'ai pris du plaisir, et j'ai hâte de m'atteler à la suite. Pas de nervosité pour le lancement. Pas encore, du moins ^^

Nairo : Bonsoir Stéphane ! Merci à toi d'avoir accepter ce chat avec nous ! J'ai une question d'ordre graphique ! Est-ce toi qui as choisi Cécile Guillot pour réaliser les couvertures de tes livres ? En tout cas, elles sont très belles, mais je me demande toujours si c'est l'auteur qui choisit ou si c'est la maison d'édition.

 Stéphane Soutoul : Dans mon cas, oui, c'est moi qui ai eu la chance de pouvoir choisir Cécile Guillot pour réaliser les couvertures du Cycle des âmes déchues. Au sein des petites maisons d'éditions, les auteurs ont souvent la possibilité de choisir l'illustrateur qui se chargera de leur parution.

Exécutrice : Pour quand est prévu le 3e tome de cycle des âmes déchues ?

 Stéphane Soutoul : Le contrat avec les éditions du petit caveau est d'ores et déjà signé. La date fixe n'a pas encore été établie pour le 3e volet de la série, mais le roman paraîtra courant 2013. Les éditions du petit caveau sont une structure modeste qui gère avec beaucoup de soin le calendrier de leurs parutions.

Nairo : Dans l'interview avec Chani, tu dis que la bit-lit est régie par des règles précises. J'aimerais bien savoir lesquelles ont pu te poser problème par exemple, et à contrario, avec lesquelles étais-tu à l'aise ? J'aime l'occasion de découvrir l'envers du décor, car je ne suis pas douée pour l'écriture, même si j'aurais aimé ^^

 Stéphane Soutoul : Oui, la bit-lit est régie par des règles assez précises. Pour ma part, j'aborde les scènes d'action avec une grande prudence, car je ne suis pas à l'aise dans ce type d’exercice. Je préfère me concentrer sur les relations entre personnages, les dialogues et les mises en ambiance. Il y a un rythme qui doit être très soutenu dans le genre bit-lit, sans temps mort. Les scènes d'action sont pour moi incontournables donc, mais je suis peu à l'aise avec.

Imrick : Bonsoir, d'où te vient cette passion pour les histoires de vampires?

 Stéphane Soutoul : Le vampire est une figure du fantastique qui m'a toujours fasciné. Ma passion pour cet être immortel avide de sang tient à ce qu'il peut être abordé de différentes façons. Horreur, humour, érotisme... Le vampire offre un grand nombre de possibilités narratives. Depuis ma lecture du Dracula de Stoker et le Carmilla de Le Fanu, j'ai toujours eu beaucoup d'affection pour les suceurs de sang ;)

Kika : pourquoi avoir décidé d'écrire un roman "bit-lit" après t'être essayé à du plus classique? Qu'est-ce qui t'intéressait dans le genre?

 Stéphane Soutoul : Comme je suis un pur autodidacte en matière d'écriture, j'ai estimé devoir accomplir mes "premières armes" sur une œuvre à connotation classique avant de m'attaquer à un registre plus moderne. Le choix de la bit-lit pour poursuivre mes projets s'est imposé de lui-même. Je lis et apprécie Anita Blake depuis un bail maintenant. Ce que j'ai toujours voulu, c'est développer mon propre univers, avec un concept et des personnages bien à moi, susceptibles d'intéresser les lecteurs.

Zaza : Bonsoir Stéphane! Merci d'avoir accepté l'invitation V&S. Et c'est un plaisir de vous avoir parmi nous :D Je me demandais quel écrivain êtes-vous? Plutôt sérieux à travailler tous les jours sur votre ordinateur ou plutôt quelqu'un qui écrit à l'inspiration, quand ça vient?

 Stéphane Soutoul : Merci à toi d'être ici ce soir Zaza. Être parmi vous est un plaisir partagé ;) Je ne laisse aucune place - ou très peu - à l'improvisation en matière d'écriture. Je me décrirais donc comme un auteur "plutôt" sérieux ^^ Je trace les grandes lignes d'un synopsis, puis je suis ensuite le canevas décidé en ne laissant que peu de place à l'improvisation. Mais c'est un choix personnel, d'autres auteurs s'organisent surement différemment.

Rory : Il me semble que tu écris principalement avec des héroïnes féminines (si ce n'est pas le cas, je m'en excuse). Est-ce un gros challenge, en tant qu'homme ?

 Stéphane Soutoul : Coucou Rory ;) Non, ce n'est pas un challenge, au contraire. Mettre en scène des héroïnes ou des personnages féminins est naturel en ce qui me concerne. Ça relève un côté rassurant, et aussi un besoin. En fait, je ne suis pas si à l'aise que ça avec les héros masculins. J'ai du mal à m'identifier à eux. Un peu bizarre comme réponse, sans doute ^^

Elawilan : Bonsoir Stéphane, passez-vous par une phase d'écriture papier ou écrivez-vous directement sur PC?

 Stéphane Soutoul : Bonsoir Elawilan ! Question intéressante : je passe toujours par une phase sur support papier avant de retranscrire le texte sur PC ! Devant une page vierge sur Word, j'ai du mal à me concentrer, à "sentir" l'histoire et les personnages. Sur papier, avec un critérium au bout des doigts, tout est différent. Mon côté old school, probablement :p

Angellore : Salut Stéphane ! Tu es un écrivain très prolixe, tu publies régulièrement des nouvelles et des romans. Comment arrives-tu à gérer ce rythme très soutenu ?

Stéphane Soutoul : Coucou Angellore ;) Je parviens à maintenir un rythme soutenu en parutions et en écriture en général, car j'ai la chance de pouvoir m'adonner à cette activité comme un mode de vie à part entière. Je passe actuellement l'essentiel de mes journées à écrire. Crois-moi, ça aide beaucoup pour faire avancer les projets. Généralement, je cloisonne les différents projets, je les traite l'un après l'autre. Il est rare que je m'attaque à deux histoires parallèlement, sauf si une irrésistible inspiration me prend subitement.

Zaza : Je trouve ton style extrêmement poétique. Est-ce un choix calculé ou simplement ta façon d'écrire?

Stéphane Soutoul : J'aime à penser que la touche poétique qui peut être relevée entre les lignes de mes histoires tient de ma façon d'écrire. On possède chacun une "voix" narrative. Le certain lyrisme présent dans mes nouvelles et romans n'est pas calculé. Pour retranscrire un sentiment, une émotion ou l'intensité d'un moment, ce ton s'impose de lui-même.

Elawilan : mdr, je trouve ça plus rassurant qu’old school, les pages blanches de Word donnent des cauchemars. Quelles difficultés avez-vous trouvé pour être accepté par un éditeur? Etes vous passé par l'autoédition? (désolée, mais ne connaissant pas encore votre univers mes questions sont très basiques)

Stéphane Soutoul : L'autoédition peut convenir à certains auteurs, car ils peuvent ainsi maîtriser l'exploitation de leur œuvre de A à Z, ou presque. Pour ma part, non, je ne suis jamais passé par l'autoédition. J'ai participé à un appel à textes mis en place par les éditions du petit caveau, pour voir si l'une de mes nouvelles pouvait intéresser. De fil en aiguille par la suite, l'opportunité s'est présentée de m'adonner à différents projets. Ce que je vais dire est une chance, mais je n'ai pas eu de difficulté à être accepté par un éditeur. Sans doute parce que mes manuscrits parviennent à s'inscrire dans des collections plus ou moins prisées par les différents éditeurs (dans mon cas, appartenant au genre du fantastique)

Zaza : As-tu toujours souhaité être écrivain? Comment a commencé ton aventure littéraire?

Stéphane Soutoul : À l’ origine, quand j'étais plus jeune (oui, j'ai été jeune ^^) je voulais surtout travailler dans le journalisme. L'univers de la presse m'a toujours fasciné. Peut-être parce que l'écriture d'articles permet de toucher un large public, de faire entendre sa voix et ses idées de façon attractive. En parallèle, j'ai toujours admiré l'activité d'écrivain (car il ne faut pas se tromper, il s'agit d'une vraie activité, pas d'un simple passe-temps) Mais je ne croyais pas pouvoir y trouver un jour ma place, en toute franchise. Même aujourd'hui, je pense avoir encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'être à même de me prétendre "écrivain". J’idéalise énormément les conteurs d'histoires.

Daisyka : Bonsoir Stéphane! Combien de temps consacres-tu pour écrire tes livres? À part les éditions Petit caveau, avez-vous publié dans d'autres maisons d’édition?

Stéphane Soutoul : Coucou Daisyka ;) Je consacre environ 5 mois à écrire un roman. Quelques semaines supplémentaires pour l'élaboration d'un recueil de nouvelles. Pour Le Tourment des aurores, ça m'a pris un peu plus de temps, car j'ai voulu y inclure beaucoup d'idées et un concept que je voulais mener à bien. Exceptées les éditions du petit caveau, j'ai été publié aux éditions Cauchemars, et actuellement- en plus du petit caveau - je suis également au catalogue des éditions du Chat Noir ainsi que de Rebelle éditions.

Zaza : Et justement, auprès de quels auteurs trouves-tu l'inspiration?

Stéphane Soutoul : Edgar Poe, Lovecraft et Maupassant m'ont inculqué une certaine idée de la rigueur narrative. Très jeune, on va dire. Actuellement, les auteurs qui m'inspirent le plus sont Anne Rice, LK Hamiton pour sa façon magistrale de jongler avec une galerie de personnages, Neil Gaiman... En matière d'auteurs francophones, j'admire beaucoup le travail de Serge Brussolo, de Claude Seignolle et de Mélanie Fazi. En fait, je suis un lecteur avant d'être un auteur, donc beaucoup d'auteurs m'inspirent, et me donnent envie de livrer le meilleur de moi-même pour mes propres histoires.

Elawilan : Votre écriture vous permet-elle de subvenir totalement à vos besoins ou un autre métier vous est-il nécessaire pour pouvoir vivre? Bonne nouvelle, je viens de trouver Confession nocturnes sur itunes, je sais quoi lire ce soir.

Stéphane Soutoul : Non, heureusement j'ai une source de revenus à côté pour vivre ^^ Les auteurs dans l'hexagone qui peuvent vivre exclusivement de leur plume sont rares. Confession nocturne est mon premier texte publié, donc j'y attache une certaine affection. Bonne lecture ;)

Angellore : J'aime beaucoup Le cycle des âmes déchues, comment te sont venues tes idées pour l'écrire, et qu'est ce qui t'a inspiré ?

Stéphane Soutoul : En élaborant le cycle des âmes déchues, je tenais à livrer une romance sombre et tragique, très empreinte de gothisme et de classicisme. Pour écrire le Mal en la demeure, œuvre par laquelle tout à commencer, l'esthétique et l'émotion contenues dans le film Dracula de Coppola m'ont beaucoup influencé. Je tenais aussi à rendre une forme d'hommage, à ma manière, aux œuvre gothiques telles que La morte amoureuse, ou Carmilla. Le tout, prenant une dimension familiale en prenant non pas un seul personnage pour héros, mais un clan entier de chasseurs de vampires.

Rory : Ahlala, quelle femme des cavernes, je n'ai même pas dit bonjour ^^ Bonjour donc :p J'ai une autre question : As-tu dans tes tiroirs des manuscrits complets mais jamais publiés ? Si oui, quelle en est la raison ?

Stéphane Soutoul : Je possède quelques nouvelles inédites dans mes tiroirs, mais pas de manuscrits de romans. Seulement des ébauches de projets. Les seuls manuscrits finis (ou presque) et encore non publiés sont le 3e tome du Cycle des âmes déchues ainsi que le 1er tome des Anges d'apocalypse. Mais j'espère voir prochainement rééditer le manuscrit Chimères d'albâtre, qui n'est plus dispo à l'heure actuelle.

Pyrovil : Bonjour Stéphane, Je voudrais connaitre ton sentiment sur les maisons d'édition qui mettent la clé sous la porte (il y a eu les éditions cauchemar et MB récemment). Doit-on faire confiance encore aux petites maisons d'édition ou essayer de taper dans les plus grands type J'ai Lu ou Mnémos ?

Stéphane Soutoul : Tout dépend en fait de l'ambition de l'auteur. S'il souhaite faire en douceur ses premiers pas dans le monde de l'édition, trouver ses marques au fur et à mesure, les petites maisons d'édition sont d'excellents tremplins. Ensuite, la nécessité de choisir avec soin ces dernières est importante. Pour ce faire - et là je parle d'expérience - il faut faire attention aux personnes qui gèrent les structures à qui l'on confie ses manuscrits. Je me suis mordu les doigts à cause d'une certaine négligence avec les éditions Cauchemars par exemple. Ça aide à réfléchir par la suite, et à se montrer davantage prudent. Pour les maisons d'édition qui ferment, les raisons peuvent être diverses : budget mal équilibré, parutions trop soutenues, l'éditeur et ses lecteurs ne se sont pas trouvés... La fermeture d'une maison d'édition est toujours triste, quelle que soit sa taille.

Siana : Bonsoir Stéphane. Si on excepte les vampires, à propos de quelles créatures surnaturelles aimerais-tu écrire ?

Stéphane Soutoul : Hormis les vampires ? Euh, déjà, ce ne sera pas sur les loups-garous. Ou très peu en tout cas ^^ J'aime bien voir ou lire des histoires les mettant en scène, mais m'approprier cette figure fantastique ne me dit rien pour le moment. En ce moment, je travaille beaucoup dans mes textes avec les sorciers et les sorcières, les adeptes de magies élémentaires, par exemple. En matière de fantasy, je pense aussi écrire sur les Elfes. Et puis, les anges sont des créatures qui me fascinent beaucoup, qui véhiculent une grande inspiration... Remarque, les démons ne sont pas mal non plus, niveau inspiration ^^

Zaza : Tu lis donc beaucoup. Comme nous ;) Quels sont les styles littéraires qui te touchent? Des coups de cœur dernièrement?

Stéphane Soutoul : La fantasy et l'horreur (avec respectivement Tolkien et King) sont les premiers genres qui m'ont happé. Par la suite, j'ai découvert la bit-lit depuis un certain nombre d'années, ainsi que la Swords & Sorcery (qui diffère de la fantasy pure) Actuellement, mes styles favoris sont la fantasy urbaine, qui mixe plusieurs genres qui me sont chers, le YA (je n'ai pas honte de dire avoir bien aimé Twilight) je suis un lecteur éclectique, j'apprécie le fantastique dans un large ensemble ;)

Elawilan : Merci. Les personnages vous viennent-ils en général d'eux même ou vous demandent-ils une grosse dose de travail lors de votre élaboration? As-tu lu les Bottero?

Stéphane Soutoul : Les idées de personnages représentés dans mes histoires s'imposent d'elles-mêmes. Ce sont les intrigues qui me demandent en revanche une grosse dose de travail. Les histoires que j'écris sont au service de mes personnages, pas l'inverse. Dans ce sens où je mets l'accent sur les émotions et les relations liant les protagonistes, plutôt que sur un suspense intense. D'autres que moi excellent bien mieux en la matière ^^

Daisyka : J'ai eu la chance de te rencontrer et tu es charmant avec tous tes lecteurs, comment as-tu vécu ta première rencontre avec tes lecteurs?

Stéphane Soutoul : Merci Daisyka, et le plaisir de rencontrer est toujours une expérience enrichissante, en plus d'être plaisante ;) Ma première "vraie" rencontre avec des lecteurs s'est effectuée dans le cadre d'une séance de dédicaces organisé à la libraire L'Antre-Monde. J’étais un peu angoissé à cette perspective, mais par la suite tout s'est très bien déroulé (les lecteurs ne m'ont pas mangé, j'étais ravi ^^) Sinon, il faut comprendre quelque chose d'important avec les auteurs en général. Ce sont souvent des gens enfermés dans des univers qui leur sont propres. Ils manient la plume avec une certaine dextérité, mais l'éloquence en public n'est pas obligatoirement leur point fort. En découle une forme d'appréhension (pour ma part, ça va à ce niveau ^^). Tout cela pour dire que des auteurs peuvent sembler froids et distants en apparence, mais en fait, ils sont juste impressionnés. Pour ma part, j'ai hâte de retrouver mes lecteurs lors d'une prochaine occasion. Les marques d'intérêt font toujours plaisir :)

Flofae : Bonsoir, je viens de commencer Le mal en la demeure. J'avoue que c'est le premier que je lis et j'aime beaucoup votre univers! Peut être que la question a déjà été posée mais combien de livres avez vous déjà écrit ?

Stéphane Soutoul : Bonsoir Flofae, Le Mal en la demeure a été mon tout premier roman. Si l'on parle de livres à proprement parlé, je viens de terminer ces jours-ci mon 6e (2 recueils de nouvelles, 3 tomes du Cycle des âmes déchues, et le 1er tome des Anges de l'apocalypse). À côté de ça, j'ai écrit un certain nombre de nouvelles qui sont éparpillées dans diverses antho et revues. D'autres sont aussi à venir.

Pyrovil : En cette année 2012, les mayas prédisent la fin du monde. As-tu déjà eu l'envie d'imaginer une histoire sur un monde post-apocalyptique ?

Stéphane Soutoul : Afin de parcourir d'autres univers que ma série bit-lit en cours, je vais écrire en parallèle un roman fantasy qui s'inscrira d'un contexte post-apocalyptique. On se dit que les deux genres ne sont pas compatibles de prime abord, mais en fait pas tant que ça. En fait pour être plus précis, il s'agira d'une histoire typée YA/fantasy/post-apocalyptique. Cela dit, bien que je sois croyant, la fin du monde prédite pour 2012 ne contribue à aucune inspiration particulière :)

Zaza : Pour suivre la question de Daisyka, as-tu d'autres rencontres avec tes lecteurs prévues prochainement?

Stéphane Soutoul : Une est d'ores et déjà fixé le 13 octobre, dans le cadre des Halliennales, proche de Lille. Ça sera l'occasion de faire un petit coucou aux amis dans le nord. Sinon, une séance de dédicaces est prévue sur Paris, aux alentours du début d'année 2013. Ensuite, peut-être une ou deux dates viendront se rajouter à partir de la rentrée. Cette année hélas, je ne serai pas présent aux Imaginales (mais j'en profiterai pour avancer dans mes projets !)

Elawilan : J'entends beaucoup parler des nouvelles par les auteurs, est-ce un passage obligé pour être édité?

Stéphane Soutoul : Le genre novellistique a cela d’intéressant qu'il permet de donner à un éditeur un échantillon de son travail, de son savoir faire en matière d'écrit. Pour l'auteur lui-même, s'essayer à la nouvelle relève aussi des avantages. Cela lui permet entre autres de s'essayer à différents genres, d'expérimenter de nouveaux styles, sans s'investir pour autant sur de gros projets tels qu'un roman.

Nairo : Merci pour tes réponses. J'admire le fait que tu relèves un tel challenge. Dans tes livres, tu nous immerges dans ton monde. Où trouves-tu l'inspiration et le goût des détails ? Et la question qu'on a dû te poser des milliers de fois : comment es-tu venu à l'écriture ?

Stéphane Soutoul : L'inspiration est quelque chose de très volatile qui ne s'explique pas vraiment. Elle peut survenir n'importe où, n'importe quand. Je la puise aussi bien en écoutant de la musique, qu'en marchant dans la rue, en lisant, en cuisinant... Il y a une part de magie dans l'écriture ^^ Mon désir d'écrire est venu avec un besoin d'exprimer certaines émotions, des pensées. Un auteur doit forcément avoir un message à faire passer à ses lecteurs. Il s'adresse à eux à travers les mots. Ecrire pour écrire, pour obtenir de la reconnaissance par exemple, n'aurait aucun sans. Il en découlerait des histoires stériles au possible :)

Elawilan : cela est pourtant bien plus difficile car ça force à brider l'imagination

Stéphane Soutoul : Disons que l'écriture de nouvelles demande plus de rigueur. Il ne faut pas se perdre en chemin, chaque paragraphe a son importance. Mais s'essayer aux nouvelles ne bride pas forcément l'imaginaire, disons plutôt que l'on dispose de moins de place pour donner sa vision d'une histoire (ce qui peut parfois être frustrant, c'est vrai)

La session se termine bientôt, d'ici quelques minutes. Si vous avez des questions "ultimes" n'hésitez pas ;)

En tout cas, merci à tous et à toutes pour votre gentillesse et vos questions pertinentes. Cette soirée en votre compagnie a été très agréable ^^

Elawilan : Merci à vous pour vos réponses et votre patience

Stéphane Soutoul : Merci à vous pour votre intérêt, et bonne continuation de week-end ;)

Zaza : Merci beaucoup pour ce chat!!! J'ai été ravie de pouvoir te poser des questions. Et tes réponses sont vraiment super et dignes d'un grand écrivain. Continue de nous faire rêver à travers tes écrits!

Stéphane Soutoul : Merci Zaza ^^ Je vais faire mon possible pour écrire des histoires intéressantes et les présenter dans les meilleures conditions possibles aux lecteurs :)

Flofae : Merci pour votre temps et vos histoires! Bon weekend.

Stéphane Soutoul : Merci Flofae, bonne soirée et agréable week-end à toi aussi ;)

Kika : super ;) et sais-tu déjà à quel genre tu t'attaqueras ensuite?

Stéphane Soutoul : Ah, mais je n'ai pas vu ta question !! Quel genre après la bit-lit ? Oui, de la fantasy, mais plutôt axé jeune adulte.

Exécutrice : Merci beaucoup Stéphane, ce fut un plaisir de t'avoir parmi nous ce soir !

Stéphane Soutoul : Merci pour l'invitation, ça été un plaisir de partager ce moment en votre compagnie. Ce rendez-vous auteur/lecteurs est une excellente initiative ^^

Bonne soirée tout le monde ;)

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