La Mort qui rôde
4° de couverture
Certains parlent de solitude et de souffrance morale sans comprendre la portée réelle de ces fléaux. D'autres, les plus concernés, préfèrent taire leur calvaire quotidien, luttant en silence pour ne pas sombrer dans le désespoir. Survivre sans amour : tel est mon cas, telle est ma bataille... Telle est mon éternelle malédiction.
Aux yeux des humains, je suis Ève Colson, une jeune musicienne aux allures d'ange ténébreux. Seules mes trois sœurs savent que j'incarne Mort, le cavalier de l'apocalypse le plus craint dans les croyances. Mes pouvoirs funestes m'interdisent de partager mon cœur et le fardeau qui m'incombe, mais qui sait... Peut-être peuvent-ils provoquer une étincelle de justice dans un monde qui en est cruellement dépourvu.
Notre avis
L'avis de Siana :
Chronologiquement parlant, cette nouvelle se situe entre les tomes 2 et 3 des Anges d’apocalypse. Eve, le cavalier qui incarne la Mort, en est la narratrice.
Il n’y a pas vraiment de spoilers concernant les deux premiers tomes dans ce texte court et intimiste, mais il vaut mieux connaître la série pour apprécier la nouvelle à sa juste valeur et avoir lu le 2 pour mieux comprendre l’état d’esprit d’Eve à ce moment précis. Elle se débat toujours contre elle-même, mais semble de plus en plus touchée par les événements récents qu’elle a pu vivre.
C’est un personnage que j’aime beaucoup, très complexe, charismatique et particulièrement émouvant. Elle est l’une des plus belles réussites de l’auteur en ce qui concerne cette série. J’attendais avec impatience de la voir évoluer autrement que derrière le filtre du regard de sa sœur, Syldia, narratrice des romans.
Eve est à la fois la plus taciturne et la plus instable des quatre sœurs, à cause de sa situation, sa nature de cavalier, en opposition à son caractère et ses aspirations de femme. Cette dichotomie fait la richesse et l’originalité du personnage. Vous n’apprendrez pas grand-chose que vous ne sachiez déjà en lisant ce texte, mais peut-être comprendrez-vous mieux Eve car l’auteur réussit en peu de mots à créer une forte empathie avec le personnage.
Cette nouvelle douce-amère, dont le propos amène à réfléchir sur la solitude, mais aussi la justice et la monstruosité qui se cache en chacun de nous, symbolise parfaitement Eve et toutes les facettes qui la composent. C’est une belle histoire et un très bon moment de lecture.
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Cette nouvelle bonus est un cadeau que nous offre l'auteur. Il vous sera possible de vous la procurer en version papier collector et numérotée au Salon du livre de Paris le 22 mars 2014 ou en précommandant La discorde des aurores sur le site de Rebelle éditions.