Le Marteau des sorcières
4° de couverture
1341, sur les traces de son passé, le Bâtard de Kosigan et sa compagnie s'enfoncent dans les profondeurs de l'Empire germanique au service d'un puissant seigneur du Rhin. Les mystères s'épaississent, mêlant complots, magie et religion, sur fond de chasse aux sorcières. Le chevalier devra naviguer avec prudence sur des eaux redoutables où l'Inquisition rôde et où il est parfois difficile de distinguer amis et ennemis. À quelques siècles d'intervalle, Kergaël de Kosigan tente d'élucider les interrogations soulevées par les écrits de son ancêtre. Mais remuer les secrets de l'Histoire s'avère périlleux et la vérité a toujours un prix.
Notre avis
Livre audio (édité par Audible Studios le 20/12/2018)
Avis de Littlewolf
Comme annoncé à la fin du deuxième tome, on retrouve le bâtard à Cologne alors qu’il vient de s’engager sous les ordres de l’herzog, Dagmar von Hohenstaufen. Après les derniers évènements, il lui fallait absolument s’éloigner du royaume de France où la mort de Philippe VI de Valois risquait de lui causer du tort. Quant à Kergaël, ses recherches et celles de ses amis continuent et la mystérieuse association de l’arche commence à se dévoiler.
Ce tome est un peu un tome de transition, il nous prépare au final. En effet, les choses n’avancent pas tant que ça pour Pierre et ses investigations à Cologne stagnent un peu. Cependant, j’ai trouvé ça plutôt chouette, comme si on reprenait notre souffle après les évènements effrénés du tome précédent et avant de replonger dans la tempête. On a l’impression de se trouver dans l’œil du cyclone. Par contre, les choses bougent pas mal en 1900 et les évènements s’accélèrent. Le tout commence à prendre un tour épique et, en bonus, on en apprend plus sur les évènements qui ont conduit à l’oubli de la magie. Même si on se passionne moins pour les personnages de cette époque, l’intrigue devient vraiment prenante.
La fin du roman nous laisse sur un cliffhanger et on quitte les deux Kosigan en assez mauvaise posture. De quoi donner envie de se jeter sur la suite même si je trouve que ce n’était pas nécessaire et que l’auteur aurait très bien pu s’en passer, c’est juste un effet de manche. Avec tous les indices semés pendant ces trois tomes, je m’attends désormais à un final assez épique.
Le Bâtard de Kosigan est une série qui continue de me plaire et me fait toujours passer un bon moment, c’est dynamique et rempli d’action et de retournements de situation mais aussi de manœuvres politiques. On se demande bien comment Pierre va pouvoir se démêler de tous ses engagements qui semblent contradictoires ! Bref, Fabien Cerutti continue à piquer mon intérêt pour son univers et ses personnages avec cette fresque historique hautement divertissante et je suis curieuse de voir où il souhaite nous emmener !