Cavalier rouge : Edo

Auteur : Eli Esseriam
Saga : Apocalypsis
Rang dans la saga : N° 2
Editeur : Éditions du Matagot
Date de parution : jeudi 19 janvier 2012
Public : 15 ans et plus
Genre : Fantastique
Note de la rédaction :

4° de couverture

La fin du monde est proche. Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?

« J’ai fait ouvrir le sol sous leurs pieds. J’ai fait tomber le feu sur leurs manteaux. J’ai fait abattre la foudre sur leurs têtes. Sous mes pieds, la terre était stable et solide. J’étais au milieu des flammes mais elles me léchaient sans me mordre. Les éclairs m’éblouissaient sans me frapper. C’était merveilleux. J’étais le cœur de la Nature. Le cinquième élément dans un corps qui se fatiguait doucement. » - Edo Halilović, Cavalier rouge.

Notre avis

Avis de Chani

 

J’étais complètement tombée sous le charme du premier tome et d’Alice, et c’est avec gourmandise que je me suis plongée dans ce deuxième opus.

 

Cette fois-ci nous faisons connaissance avec Edo Halilović, jeune homme qui, enfant, a vécu le massacre de Srebrenica. S’il s’en est sorti indemne physiquement parlant, des séquelles psychologiques bien plus profondes le hantent toujours. Vivant maintenant en France dans un bidonville avec sa mère, serveuse le jour, prostituée la nuit, son père alcoolique, et son petit frère Anel, seul rayon de soleil dans cette misère, son quotidien est fait de combines et de petits larcins. Edo est violent, menteur, voleur, mais sous cette carapace se cache malgré tout un cœur tendre quand il s’agit de son petit frère.

 

C’est dans ce contexte que les dons d’Edo vont se révéler, prenant appuis sur sa colère, sa hargne et sa détermination. Si Alice restait de bout en bout froide et inaccessible, Edo est lui plutôt attachant de par les liens qui l’unissent à son frère. Pourtant, les destins de ces deux cavaliers-là sont intimement liés…

La plume d’Eli Esseriam est toujours un régal à lire, abrupte et sans détour. Elle n’épargne rien à son lecteur, et c’est parfois la boule au ventre qu’il faudra passer au chapitre suivant, avec des passages qui pourront peut-être choquer les âmes sensibles.

En ce qui me concerne, j’ai adoré ce livre, même si Alice garde ma préférence.

 

Les tomes suivants, Elias et Maximilian sortent au mois de mai, j’ai hâte de faire leur connaissance…

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