Coraline
4° de couverture
La famille de Coraline vient d'emménager dans une vieille maison loin de tout, avec pour seuls voisins deux anciennes actrices à la gloire fanée et un monsieur bizarre qui élève des rats. Délaissée par ses parents accaparés par leur travail, la jeune fille, au fil de ses explorations, ne tarde pas à découvrir une porte mystérieuse. De l'autre côté l'attend un monde fantastique où tout est étrangement semblable, mais en mieux...
Neil Gaiman
Des oeuvres telles qu'American Gods, Neverwhere, Stardust et bien d'autres ont installé Neil Gaiman comme une référence incontournable de l'imaginaire. Coraline, court récit récompensé par de nombreux prix littéraires et porté à l'écran en 2009 par Henry Sellick, est - tel Alice au pays des merveilles - un conte intemporel tous publics.
Notre avis
L'avis de Nairo : 5/5
Lorsque j'ai reçu le livre, je me suis dit : " Mais, il est tout petit ! " (Comprenez bien que j'ai plutôt l'habitude de lire des pavés de 500 pages minimum, donc, 160 pages, ça m'a paru vraiment léger ^^.)
Mais voilà, je me suis régalée ! Il s'agit de l'histoire extraordinaire d'une petite fille pas si ordinaire que ça !
Le style de l'auteur est un peu déroutant au début (encore une fois, par rapport à mes lectures habituelles), car il s'exprime par des phrases courtes et simples. Bien qu'il écrive à la 3e personne du singulier, on a l'impression que c'est Coraline (et pas Caroline) qui les prononce.
Les parents de Coraline et leur fille viennent d'emménager dans une maison dont ils occupent une partie du premier étage. Le rez-de-chaussée est habité par deux vieilles dames, anciennes comédiennes un peu burlesques. Le 2e étage est occupé par un vieux monsieur qui élève des souris (et non des rats).
Les parents de Coraline sont très occupés et passent peu de temps avec leur fille.
Tout naturellement, Coraline part en exploration et trouve une porte fermée à clef. Sa maman lui montre qu'elle donne sur un mur (et vraisemblablement sur un appartement non loué du premier étage), mais lorsque Coraline y retourne, elle se retrouve dans un appartement similaire au sien, sauf qu'elle y rencontrera ses "autres" parents... Ils sont très accueillants et très attentifs au bonheur de Coraline, mais ils ont des boutons à la place des yeux.
Et, bien sûr, ils aimeraient que Coraline reste avec eux et accepte d'avoir des boutons à la place des yeux elle-aussi...
Mais Coraline n'est pas si bête et ne le souhaite pas.
C'est là que commence l'intrigue et je n'en dirai pas plus (sous peine de gros spoil)
Ceci dit, on va la suivre dans une aventure palpitante. Si, effectivement, le style m'a surprise au début, je me suis vite laissée porter par ce roman et j'ai adoré. M. Gaiman m'a convaincue et j'ai hâte de lire d'autres ouvrages de cet auteur ^^.
L'avis de Chani 3/5
Une petite fille qui arrive dans une nouvelle maison décide d’explorer son nouvel environnement. Malgré les avertissements, la curiosité est la plus forte et Coraline veut absolument découvrir ce qui se cache derrière une porte dont on dit qu’elle ne donne sur rien d’autre qu’un mur. Telle Alice, la petite fille va basculer dans un bien étrange monde où elle rencontre des « faux parents », certes bizarres, mais tellement plus attentionnés que les vrais. Pourtant il faut se méfier des apparences, et Coraline va rapidement en faire la douloureuse expérience.
Neil Gaiman et moi, ce n’est pas vraiment le grand amour, et si ce livre n’avait pas été au programme du club de lecture V&S, je ne l’aurais sûrement jamais ouvert. Et encore une fois, on ne peut pas dire que ce fut le coup de foudre entre Gaiman et moi. L’auteur joue sur les peurs enfantines et instaure une ambiance glauque au possible. Le fait que la petite fille soit en danger et confrontée à des choses affreuses m’a profondément dérangée. Même si je reconnais volontiers que Gaiman a un vrai talent pour imaginer des choses horribles et faire évoluer ses personnages dans cet univers sombre, le fait que ce soit un enfant qui soit au centre de cette mise en scène m’a mise à l’aise.
Donc oui, Coraline est réussi, mais je ne suis pas le public pour ce genre d’ouvrage…