Je suis une légende

Titre original : I am legend
Editeur : Folio science-fiction
Date de parution : mercredi 9 mai 2001
Public : Adultes
Genre : SF
Note de la rédaction :

4° de couverture

Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil... Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.

Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.

Notre avis

L'avis de Chani

 

Souvent, quand on a aimé un livre, rédiger une critique est assez facile, les idées viennent toutes seules poussées par l’envie de faire découvrir l’ouvrage et de donner envie de le lire.

Pour « Je suis une Légende », c’est exactement le contraire. J’ai tellement aimé ce livre, il m’a fait passer par toute une palette d’émotions, que les retranscrire sur le papier (le clavier ?) a été très compliqué.

 

Une épidémie s’est propagée sur Terre et a infecté les humains qui se transforment en vampires. Reste Robert Neville, à priori le dernier humain. Neville est loin d’être super-héros, il est plus une épave, un homme brisé qui noie sa tristesse dans l’alcool.

Il passe ses journées à faire ses courses dans les magasins abandonnés pour y chercher vivres et matériel pour sa survie, tuer quelques morts-vivants s’il en croise sur son chemin, renforcer les défenses de sa maison ou faire des recherches pour en connaître davantage sur ses ennemis, comprendre comment c’est arrivé. La nuit il subit les attaques des vampires, leurs râles et gémissements, et il essaye de ne pas les entendre l’appeler.

Le livre joue beaucoup sur la répétition, cependant ce n’est pas lassant pour autant

 

Quant aux vampires, au début Robert pense être face à des créatures dénuées d’intelligence, uniquement guidées par leur soif de sang. Et puis au fil du temps, de ses recherches et de ses observations, il va se rendre compte qu’il n’en est rien, au contraire. L’évolution de son point de vue se fait lentement, et le lecteur est amené à réviser son jugement et à envisager les implications qui en découlent, tout comme le fait le héros.

 

La fin s’impose d’elle-même, logique et poignante, au point que mes petits yeux étaient bien humides en refermant le livre.

 

« Je suis une légende » est tout bonnement un chef d’œuvre. Un incontournable. Alors, si je n’ai pas su trouver les mots pour vous donner l’envie de vous jeter sur cette histoire qui vous prend aux tripes, dites vous que c’est quand même un classique, et tentez une plongée dans la vie de Neville.

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