L'effondrement

Saga : Pandémie
Rang dans la saga : N° 1
Date de parution : jeudi 26 juin 2014
Public : Adultes
Genre : Horreur
Note de la rédaction :

4° de couverture

L’Apocalypse a pris forme. Elle se répand sur le monde comme une lame de fond, menaçant l’espèce humaine d’effondrement complet. La France n’échappe pas à la tourmente. Elle doit réagir, trouver l’énergie et les moyens de se battre avant qu’il ne soit trop tard. Au-delà de son avenir, c’est aussi celui de l’Humanité qui se joue.

Un plan est conçu. Les experts survivants, l'armée et les pilotes de Rafale sont mis à contribution. Mais les plans se déroulent rarement comme prévu.

Et l'Homme reste le meilleur ennemi de l'homme.

Notre avis

L'avis de Chani

 

L’histoire commence en Chine par un mal inconnu et contagieux. Le problème est réglé de manière abrupte, mais, car il y a toujours un mais, un malade a pu s’échapper et, rapidement, le Kirghizistan, pays voisin (je ne savais pas que ce pays existait, honte sur moi, mais je me suis couchée moins bête) est perdu sur le plan sanitaire. Bien évidemment, ce n’est que le premier domino à tomber, comme le titre du roman l’indique, nous sommes face à une pandémie…

Très bon début pour ce roman qui happe le lecteur dès les premières pages avec les différentes lignes narratives. La multiplicité des points de vue permet une bonne compréhension de l’ensemble de la situation et on prend grand plaisir à suivre les protagonistes. Peu à peu, certains personnages sortent du lot et, avec le nombre de survivants qui se réduit, ils vont prendre plus d’importance. Ici, Alexandre Lang prend le parti de situer son roman en France et d’envisager les zombies comme des malades. Cette approche est originale et permet de mener la réflexion un peu plus loin que la seule éradication des morts-vivants. On retrouve aussi l’éternel thème de l’homme plus dangereux que les infectés, l’auteur va assez loin sur cette piste et est parfois dérangeant, chacun sa sensibilité. Le récit est très bien mené, on sent la maîtrise, même si, à mon sens, on aurait pu gagner en dynamisme en coupant certaines longueurs. Il est à noter que ce roman est autoédité et que, même s’il comporte quelques maladresses et fautes diverses, il est néanmoins de bonne qualité, mes yeux n’ont pas saigné. Personnellement, à part les défauts sus cités, c’est l’abondance de scènes et détails aéronautiques qui m’ont laissée de marbre, attendant gentiment que ça se passe. Ce sont des détails (encore que, je ne veux plus croiser d’avions de chasse dans mes lectures pour quelques temps), mais ils pourront faire tiquer les lecteurs exigeants, mieux vaut être prévenu. Pourtant, malgré ses défauts, L’Effondrement mérite que vous lui laissiez sa chance si vous aimez les livres de zombies, il a toute sa place dans votre bibliothèque (ou liseuse).

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