La Machine de Léandre
4° de couverture
Constance Agdal, excentrique professeur de sciences magiques, n'aspire qu'à une chose : se consacrer à ses recherches et oublier son passé. Malheureusement, son collègue disparaît alors qu'il travaillait sur une machine légendaire. La jeune femme le remplace au pied levé et fait la connaissance de Philidor Magnus, un inventeur aussi séduisant qu'énigmatique. Bientôt, une redoutable tueuse et un excentrique et un richissime industriel s'intéressent à ses travaux, sans oublier son assistant qui multiplie les maladresses et un incube envahissant...
Notre avis
L'avis d'Exécutrice : 4/5
Comme j’avais beaucoup aimé les deux tomes de la série Sorcières associées d’Alex Evans, j’ai sauté sur la parution chez ActuSF de ce court roman spin-off. On y retrouve une nouvelle héroïne, Constance Agdal, qui évolue dans le même univers que Tanit et Padmé, mais pas dans le même coin du monde. Contrairement à nos sorcières associées qui vivent à Jarta sur le continent sud où la magie est utilisée à toutes les fins utiles, Constance vit sur le continent nord dans la cité de Grande Courbe. Notre héroïne est une chamane, mais elle ne pratique pas le don qu’elle garde secret pour plus de sécurité. Elle exerce donc le métier de professeur agrégé de sciences magiques à l’université. Elle mène une vie tranquille, pour ne pas dire banale et ennuyeuse, jusqu’au jour où un démon apparaît en ville, qu’un de ses collègues est porté disparu et qu’une lictrice du Magistère débarque dans son laboratoire.
Cette nouvelle histoire a été très agréable à lire, j’aime beaucoup l’univers qu’a créé Alex Evans et découvrir une autre facette de celui-ci est un vrai plaisir. La vie à Grande Courbe et plus globalement sur le continent nord, n’a vraiment rien à voir avec celle de Jarta. Ici les codes sociaux culturels sont clairement plus stricts, notamment en ce qui concerne les femmes.
L’histoire est agréable, elle se déroule de façon fluide mais la fin est un peu rapide et précipitée. J’aurais aimé quelques dizaines de pages supplémentaires pour terminer cette histoire plus sereinement. La fin appelle vraiment à une suite, le personnage de Constance mérite d’être plus approfondi. Hélas, ce livre est une réédition et donc date déjà de quelques temps, c’est peu probable que l’auteur envisage une suite… Peut être que s’il a du succès chez ActuSF on pourrait l’avoir, qui sait ?
À la fin du roman se trouve une nouvelle centrée sur une autre héroïne, Cassandra, vivant également à Grande Courbe et qui se rend à Tourmayeur, cité d’où est originaire Constance, pour retrouver un vieux grimoire légendaire. Ce fut une nouvelle très agréable qui pourrait être également le point de départ à un nouveau roman. Pourquoi ne pas faire se croiser ces deux femmes et les faire s’associer dans une nouvelle aventure ?