Le Fou prend le roi

Saga : Le Bâtard de Kosigan
Rang dans la saga : N° 2
Editeur : Mnémos
Date de parution : jeudi 16 avril 2015
Public : Adultes
Genre : Fantasy historique
Note de la rédaction :

4° de couverture

1340, au cœur du comté de Flandre. Alors que les premiers feux de la guerre de Cent Ans s’allument, le Bâtard de Kosigan et ses Loups se voient confier, par le sénéchal d’Angleterre, la délicate mission de découvrir les tenants et aboutissants d’un complot qui se trame… autour du roi de France.

Une enquête surprenante et extrêmement dangereuse, mêlant trahisons et forces obscures, dans laquelle l’ascendance surnaturelle du Bâtard, habituellement son plus grand atout, pourrait bien se muer en talon d’Achille.

Cinq siècles et demi plus tard, à la fin de l’année 1899, l’enquête engagée par le lointain descendant du chevalier tente de faire la lumière sur l’inexplicable disparition des puissances magiques. Entre Bruges et Lens, peut-être mettra-t-elle à jour la nature des ombres qui se dissimulent derrière les échos cachés de l’Histoire.

Notre avis

Livre audio (édité par Audible Studios le 22/11/2018)

Avis de Littlewolf

Dans ce deuxième tome des aventures de Pierre Cordwain de Kosigan, on retrouve notre mercenaire préféré pour une folle épopée au service de la couronne d’Angleterre.

Dans cette nouvelle aventure, on sent que Kosigan perd un peu le contrôle, il se fait manipuler autant qu’il manipule et il n’a plus toujours un pion d’avance sur ses adversaires et commanditaires. Il se retrouve souvent dans des situations délicates qui mettent en danger sa vie et celle de ses compagnons et il va devoir user de toute sa ruse pour s’en sortir.

A l’écoute de ce deuxième volet de la série, on se prend à apprécier de plus en plus les membres des loups de Kosigan. La troupe de mercenaires prend vie, ils ne sont plus simplement les compagnons de Kosigan, et on s’attache à certains de ces personnages.

Cette fois, j’ai un peu moins accroché à l’intrigue se déroulant en 1340. Cela part un peu dans tous les sens, on est un peu perdu et tout se précipite à la fin. On avance à deux cents à l’heure sans bien savoir ce dans quoi on s’embarque. Ceci dit, le voyage vaut toujours la peine et, lorsque le passé de Pierre fait brièvement surface, on sent que c’est crucial pour la suite. Mon intérêt est piqué !

La partie se déroulant en 1899 prend quant à elle de l’ampleur et les indices et les événements s’enchaînent pour conduire les amis de Kergaël vers des découvertes qui vont les édifier pour notre plus grand plaisir. Leur enquête a réveillé en moi une passion pour l’archéologie et des envies de chasse au trésor.

Dans cet opus, beaucoup d’éléments intéressants sont semés pour la suite qui, j’en suis sûre, s’annonce encore plus dangereuse et palpitante. Personnellement, j’embarque sans hésiter. Le Bâtard de Kosigan, c’est une aventure agréable à suivre, mais pas que. Cela devient subtil et Fabien Cerutti parviendrait presque à nous convaincre que nos cours d’histoire se sont trompés !

L’auteur nous tient en haleine jusqu’au bout et, encore une fois, il ménage ses effets avec le découpage des chapitres. Le rythme est soutenu et on n’a pas le temps de reprendre son souffle entre le début et la fin. Une chose est sûre, on ne s’ennuie pas en compagnie de la famille Kosigan !

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