Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël

Titre original : I Saw Zombies Eating Santa Claus
Auteur : S. G. Browne
Editeur : Mirobole Editions
Date de parution : jeudi 18 septembre 2014
Public : Adultes
Genre : Horreur
Note de la rédaction :

4° de couverture

Pauvre Andy Warner. L’ex-star contestataire des morts-vivants a passé une année entière soumis à des tests expérimentaux dans un laboratoire de recherches sur les zombies dans l’Oregon. Heureusement, un miracle se produit : à quelques jours de Noël, il parvient à s’échapper et fausse compagnie à ses poursuivants en enfilant un costume de Santa Claus. Le déguisement parfait... À deux réserves près : des collègues de décomposition le reconnaissent et exigent de lui qu’il soit leur chef ; et une adorable fillette solitaire le suit partout, convaincue qu’il est vraiment le père Noël... Une comédie horriblement délicieuse à lire sous le sapin.

Notre avis

L'avis de Chani

 

Retour d’Andy Warner, notre leader du mouvement pour les droits des zombies. Son combat n’a fait que le mener dans un laboratoire où il subit des batteries de tests plus douloureux les uns que les autres. Il faut dire que boulotter les vivants n’a pas vraiment plaidé en faveur des morts-vivants, hein… Bref, notre zombie préféré va quand même réussir à s’enfuir, pour le meilleur et pour le pire.

La scène d’ouverture du roman donne le ton, ce n’est pas joli-joli. Après avoir mis en lumière la lutte de la minorité zombie pour obtenir les mêmes droits que les « respirants », l’auteur va cette fois-ci dénoncer les maltraitances subies par ces citoyens sans droits, au prétexte de la recherche scientifique. À ce moment de ma chronique, j’ai hésité sur mon analyse du livre. Si j’avais été en classe de terminale, je vous aurais dit que S. G. Browne prend le prétexte du zombie comme analogie de la différence de traitement des minorités raciales et ethniques dans nos sociétés modernes. Mais, comme au final je ne sais absolument pas ce à quoi pensait l’auteur (il voulait peut-être juste parler de zombies en fait), je vais m’abstenir de m’avancer sur la portée philosophique et militante de l’œuvre. À côté de ça, Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël est un roman drôle et agréable à lire, même si je me serais volontiers passée du petit côté moralisateur du personnage principal, j’ai bien senti la tentative de l’auteur pour embuer le regard du lecteur, mais je n’ai pas marché. Pour le reste, je valide !

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