Le Prix de la Magie - L'épreuve
4° de couverture
Dans un monde où la magie est rare, la maîtriser a un prix…
Hahp en fait le difficile apprentissage à l’Académie où il a été envoyé de force. Dans sa classe, peu d’élèves passeront toutes les épreuves. Les autres ne seront plus de ce monde pour les féliciter.
Autrefois, la magie était interdite… jusqu’à ce que la jolie Sadima la ressuscite, grâce à ses aptitudes exceptionnelles. Mais saurat-elle en faire bon usage ? Ses deux acolytes sont-ils dignes de confiance ou jouent-ils les apprentis sorciers ?
Et pourquoi, au nom de la magie, des enfants sont-ils affamés et enfermés dans le noir ?
Notre avis
L’avis de Ianto Jones 3/5
Je ressors avec un sentiment plutôt mitigé de cette lecture.
On suit les aventures de Hahp et Sadima. Cependant les deux personnages ne se rencontrent jamais, et ils semblent vivre à deux moments différents de l’histoire.
Il y a un chapitre consacré à Sadima, et narré à la troisième personne. Ensuite, c’est Hahp qui raconte son histoire à la première personne. C’est assez troublant. Surtout que le temps ne coule pas à la même vitesse pour chacun des personnages. Ainsi alors que pour Hahp, il ne s’écoule pas plus d’un an, en quelques chapitres Sadima passe de la naissance à dix-sept ans.
Bien que les deux histoires ne se rencontrent jamais, Franklin et Soumiss sont des personnages communs.
On se laisse prendre au jeu de l’histoire de Hahp, mais je dois avouer que les chapitres de Sadima ont été laborieux. Son histoire dans ce premier tome se place, enfin je pense d’après le dernier chapitre, avant celle de Hahp.
Si vous cherchez de l’action avec ce livre, passez votre chemin. Nous avons à faire à une initiation longue et parfois lente. Hahp et Sadima sont affamés les trois quart du livre, et ils essaient de survivre et de grandir par l’âme…
L’auteure aurait pu choisir de raconter l’histoire de Sadima à la première personne, et celle de Hahp à la troisième. Peut-être aurait-elle gagné en crédibilité car son personnage masculin ressemble des fois à une fille dans sa manière d’être. Et elle se sent obliger de rajouter des phrases avec le mot « pénis » pour nous rappeler constamment que Hahp est un garçon.
La psychologie des personnages est assez bien travaillée. Le style d’écriture se veut simple mais avec quelques mots savants.
Je trouve que Kathleen Duey aurait dû écrire deux sagas même courtes, plutôt que de mélanger ainsi les deux histoires sans jamais les faire coïncider.
J’espère que ça s’arrangera dans le deuxième tome…