Le Syndrome de la Malemort

Saga : Octavie d'Urville
Rang dans la saga : N° 2
Editeur : Éditions du chat noir
Date de parution : samedi 14 avril 2018
Public : Adultes
Genre : Urban Fantasy
Note de la rédaction :

4° de couverture

« Parfois, croiser les doigts, c’est utile. Du moins, c’est ce qu’on dit et Octavie applique cette thérapie avec détermination. Seulement, voilà, les ennuis continuent de s’enchaîner. Et pas un ou deux, non ! Des bataillons entiers qui s’approchent en rangs serrés. Oui, parce que sinon, ça serait trop facile. Les Supranaturels londoniens meurent comme des mouches, victimes d’un étrange syndrome. Et comme si ça ne suffisait pas, Arthur de Strangewell, l’archivampire ressuscité par Swann, adopte un comportement aberrant. Difficile à vivre quand on sait qu’il représente le principal espoir contre la menace des extrémistes humains.

Heureusement, tout n’est pas négatif. Octavie s’apprête à fêter son anniversaire. Même avec des mois de retard, c’est une bonne occasion d’oublier le désastre de sa vie. Reste un dernier point noir : James, le charmant et mystérieux rouquin dont elle est amoureuse, va-t-il répondre à son invitation ? »

Notre avis

L'avis de Littlewolf : 4/5

Dans le tome précédent, Octavie et ses amis étaient parvenus à ressusciter le baron Arthur de Strangewell, grand-oncle de Swann. Mais cette bonne nouvelle est gâchée par le comportement anormal du baron et l’avènement d’une mystérieuse maladie mortelle au sein de la population surnaturelle de Londres.

Comme toujours, Octavie passe son temps à fourrer son nez où elle ne devrait pas, elle est curieuse et ne se soucie pas du danger avant de se trouver en mauvaise posture. En commençant ma lecture, j’avais peur de me lasser du comportement irresponsable et parfois fort égoïste d’Octavie. Mais même si elle peut être agaçante par moments, ses répliques me font toujours sourire et j’aime bien son humour. Quant à sa relation avec James, pas de surprise pour moi de ce côté-là, c’était assez prévisible mais ils sont mignons comme tout.

L’univers imaginé par l’auteure est toujours aussi loufoque. Que ce soit au niveau de l’intrigue avec le comportement d’Arthur et les actions des extrémistes ou des créatures qui peuplent Londres, du makarpatton (sorte de métamorphe envoyant des ondes positives) au griffon en passant par le cyborg. C’est décalé et frais malgré les drames et les morts qui frappent les protagonistes.

Ce que j’aime surtout dans cette série, ce sont les personnages dont on se sent proche et dans lesquels on se reconnaît parfois. Ce sont eux qui font tout le sel du roman et, même si l’extravagance de certains à tendance à m’ennuyer, ils sont la raison qui me donne envie de lire le dernier tome de cette trilogie. Et puis je suis quand même curieuse de comprendre les mystérieuses motivations des extrémistes. En bref, un deuxième tome dans la directe lignée du premier qui vous fera passer un agréable moment sans prise de tête.

L'avis d'Exécutrice : 3/5

On retrouve Octavie et ses amis Supra quelques temps après leurs mésaventures avec les extrémistes humains qui voulaient tous les tuer. Le baron de Strangewell est gardé au QG de la police spéciale pour faire des tests ; Belle, l’inspectrice naïade, enquête toujours sur les extrémistes ; Swann le vampire et Clyde le démon schizophrène essaient de remettre sur pied la boutique du Chaudron qui fume après qu’une tornade l’ai détruite, et Octavie et Gloria sont consultantes pour la police spéciale en plus de leur travail habituel. Elles aident les fées fantômes qui ont été victimes des extrémistes et dont l’état de santé ne s’améliore pas du tout depuis leur sauvetage. Octavie n’a pas fait de progrès dans sa relation avec James qui continue à être très mystérieux et distant. Et par-dessus tout ça, une nouvelle maladie mortelle vient frapper les Supras. Cette maladie les pousse à s’entre-tuer et une fois qu’ils sont morts leurs corps se transforment en un tas de poussière rouge. Évidemment la police spéciale et Octavie vont enquêter pour trouver les raisons de cet étrange et dangereux syndrome.

J’avais vraiment bien aimé le premier tome et même si ce nouvel opus reste sympathique, j’ai tout de même été déçue. J’ai trouvé le rythme bien moins bon que dans le premier et j’ai surtout été très agacée par le comportement d’Octavie. Je l’ai trouvé insupportable alors que je ne me souviens pas d’avoir ressenti ce genre de chose dans le premier. Elle est d’un égocentrisme incroyable ! Outre le fait que sa non-histoire d’amour avec James soit le sujet numéro un de ses préoccupations alors que la communauté des Supra se fait décimer, tout tourne autour de sa petite personne. Elle fourre son nez partout alors qu’on lui répète tout le temps ne pas prendre de risques inutiles… En tant que narratrice elle répète mille fois « ma Glo », « ma première meilleure amie », « mon Swann »… Mais enfin, les gens ne lui appartiennent pas ! Ce sont ce genre de petites choses qui m’ont vraiment déplu à la longue.

En dehors du personnage d’Octavie que j’avais du mal à supporter à la fin du roman, il y a aussi l’histoire qui laisse à désirer. Soyons claires, je n’ai vraiment pas compris où l’auteur voulait nous amener tout du long. C’est flou, ce n’est pas très crédible et la fin laisse carrément à désirer. Je n’ai pas du tout été convaincue par l’intrigue, ni par son déroulement, ni par son dénouement. Franchement, ça ne casse pas trois pattes à un canard.

Bref, vous l’aurez compris, c’est une déception. J’ai mis un temps fou à le terminer, alors qu’on est en confinement, parce que je n’arrivais tout simplement pas à rentrer dedans, le livre me tombait des mains à chaque fois que je le prenais. Je voulais une lecture légère et fraîche, je pense que j’ai été servie coté légèreté mais pas dans le bon sens, hélas.

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