Le Vaisseau Elfique

Titre original : The Elfin Ship
Saga : Oriel
Rang dans la saga : N° 1
Editeur : Milady
Date de parution : vendredi 18 mars 2016
Public : Jeunesse
Genre : Fantasy
Note de la rédaction :

4° de couverture

Rien ne va plus à Havreville. Les jouets enchantés et les pains d’épices fabriqués par les elfes risquent de manquer cette année à Noël ! Le maître fromager Jonathan Bing, accompagné par le professeur Wurzle et le jeune Dooley, a pour mission de descendre en radeau le fleuve Oriel jusqu’à la cité portuaire de Maremme et de déjouer les forces maléfiques à l’origine de ce problème d’approvisionnement.

Notre avis

Avis de Littlewolf

Jonathan Bing, fromager, mène une vie paisible à Havreville. Il aime les plaisirs simples comme un bon livre au coin du feu et la sensation du travail bien fait. Chaque année, ses fromages sont échangés contre des pains d’épices et des jouets elfiques, ce qui assure un Noël réussi pour tous les villageois. Mais cette année, les marchands qui amènent généralement ses fromages aux nains côtiers ont fui et des rumeurs courent sur la destruction de comptoirs commerciaux le long de l’Oriel. Afin de ne pas gâcher Noël, Jonathan se retrouve, un peu malgré lui, désigné d’office pour convoyer ses fromages jusqu’à la ville de Maremme et ensuite remonter l’Oriel avec les présents. Il va donc partir sur un radeau accompagné de son chien Achab, du professeur Wurzle, scientifique du village, et de Dooly, un garçon un peu idiot qui raconte sans cesse des histoires sur son papi, Théophile Escargot, un célèbre cambrioleur. L’histoire raconte les moult péripéties et situations rocambolesques auxquelles l’équipe va être confrontée.

Tout d’abord, je dois vous dire que ce premier tome m’a beaucoup fait penser à Bilbo le Hobbit de Tolkien. En effet, le personnage principal n’est plus si jeune et est fort attaché à son confort et il se retrouve embarqué dans une aventure qui le dépasse un peu.

La caractéristique principale du roman est son humour franchement farfelu. En effet, ici, les nains vivent au bord de la mer et les elfes dans les montagnes, le méchant est plus ridicule que terrifiant et on croirait presque à une parodie de fantasy épique. Cela n’empêche pas d’apprécier la lecture si on est un peu nostalgique de Tolkien ou si on a gardé son âme d’enfant. Car il faut dire que le roman s’adresse principalement à un public très jeune, on l’imagine parfaitement bien adapté en dessin animé.

C’est donc un interlude agréable entre deux lectures sérieuses, un livre à ne pas prendre au sérieux mais qui vous fera vous sentir jeune. C’est léger, comique et invraisemblable, il suffit juste d’être dans le bon état d’esprit avant de commencer la lecture et de savoir à quoi s’attendre.

Je terminerai en déplorant la qualité de l’édition numérique qui est pleine de coquilles qui rendent la lecture assez désagréable par moments.

En conclusion, un roman de fantasy à conseiller aux enfants ou aux adultes en manque de fraîcheur. Si ce n’est pas votre cas, je vous conseille de passer votre chemin car vous risqueriez d’être fortement désappointé.

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