Zombies don't cry

Auteur : Rusty Fisher
Rang dans la saga : N° 1
Editeur : J'ai Lu
Date de parution : mercredi 13 février 2013
Public : 15 ans et plus
Genre : Horreur
Note de la rédaction :

4° de couverture

« Je m’appelle Maddy et je suis une jeune fille comme les autres (si l’on oublie le fait que j’aime bien zoner dans les cimetières) : je vais au lycée comme tout le monde, j’ai une meilleure amie comme tout le monde, et oui, comme la plupart des filles j’aimerais beaucoup que Stamp – le nouveau – m’invite à sortir. Notre premier rencard a comme qui dirait été "électrique” puisque j’ai été frappée par la foudre. À mon réveil, plus de battements de cœur, plus de respiration. On dirait bien que je suis devenue… un zombie ! »

Notre avis

Avis de Chani 3.5/5

 

Le livre s’ouvre avec Madison, jeune fille a priori zombifiée qui attend, panier pique-nique rempli de cervelles fraîches à la main, l’éveil d’un autre mort-vivant dans le cimetière de sa ville. Puis retour trois semaines avant, alors que Maddy n’est qu’une lycéenne lambda qui suit le cours de cuisine, soi-disant maudit, pour faire remonter sa moyenne. Et c’est à partir de là que le lecteur va découvrir pas à pas comment Madison en est arrivée à la scène du cimetière.

Zombies don’t cry est un livre de zombies à part, créant sa propre mythologie sur la naissance des morts-vivants, réunissant tous les clichés d’une bonne série B (le lycée en effervescence pour le bal de fin d’année, le beau gosse footballeur, la copine un poil stupide…), mais en flirtant parfois avec la série Z. L’humour est présent mais l’auteur ne va pas aussi loin qu’il le pourrait et reste très en surface. Si pendant les deux premiers tiers du livre la lecture se fait facilement mais sans grand enthousiasme, la dernière partie joue l’effet de surprise total et se révèle jubilatoire en assumant enfin son côté série B et, en ne lésinant pas sur le côté « grosse farce morbide » propre au genre, sauve carrément le livre.

Le style de l’auteur est fluide, les personnages attachants et il y a de bonnes idées, dommage qu’elles soient surtout présentes dans le dernier tiers du roman. Mais, rien que pour cette fameuse dernière partie, Zombies don’t cry mérite le détour, et j’espère que la suite partira sur le même élan !

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