Cendrillon
Synopsis
Le père d’Ella, un marchand, s’est remarié après la mort tragique de la mère de la jeune fille. Pour l’amour de son père, Ella accueille à bras ouverts sa nouvelle belle-mère et les filles de celle-ci, Anastasie et Javotte. Mais lorsque le père d’Ella meurt à son tour, la jeune fille se retrouve à la merci de sa nouvelle famille, jalouse et cruelle. Les trois méchantes femmes font d’elle leur servante, et la surnomment avec mépris Cendrillon parce qu’elle est toujours couverte de cendres. Pourtant, malgré la cruauté dont elle est victime, Ella est déterminée à respecter la promesse faite à sa mère avant de mourir : elle sera courageuse et bonne.
Notre avis
L'avis d'Osarya
Si je devais décerner la palme d’or du film le plus inutile de l’année, ce Cendrillon la remporterait haut la main.
Je suis une grande fan du travail de Kenneth Branagh, et bien sûr rater un film de ce réalisateur qui a si bien su transmettre Shakespeare au cinéma ne fait pas partie des options de ma vie de cinéphile. Toutefois, depuis Thor Branagh me déçoit et il faut avouer une chose : j’ai bien peur qu’on ait touché le fond avec ce film.
Quelle niaiserie, même pas digne d’un film pour enfant.
Nous sommes d’accord que Cendrillon est un conte populaire que nous connaissons tous. Il n’y a donc pas de surprise à attendre de l’histoire, toutefois rien n’empêche que celle-ci soit racontée de telle sorte qu’elle amène une certaine passion à sa redécouverte. Ici rien de tel, même si le film commence par un « il était une fois » de rigueur, il plonge instantanément dans la niaiserie. Tout est beau, coloré et sans tache. Comment expliquer alors que cette jeune fille exploitée par sa marâtre et ses demi-sœurs accepte sans rébellion de passer de fille chérie à bonniche détestée ? Rien, les choses arrivent et semblent naturellement normales. « Sois bonne et tais-toi » serait presque le slogan de ce film. Personnellement, voilà un message que je ne mettrai pas sous le nez de mes enfants.
Dans ce film, tout est aseptisé. Les décors sont rose bonbon, les dialogues plats et les personnages sans personnalité. Même la présence de grands, tels que Sir Derek Jacobi ou Helena Bonham Carter, n’arrive pas à tirer le film vers haut. Il faut dire aussi que le scénario ne leur donne aucunement l’occasion d’exploiter leur talent.
Sans compter que la mise en scène n’est qu’un mauvais copié collé du dessin animé d’origine, les plans y sont quasiment identiques. Mais, alors que le dessin animé nous emporte dans un monde de magie, le film reste d’un terre-à-terre déprimant.
C’est non seulement une déception mais aussi l’occasion de se demander si Disney joue une bonne carte en transposant en live ses chefs-d’œuvres animés…