Fear The Walking Dead

Réalisateur : Dave Erickson
Date de sortie : lundi 3 août 2015
Nombre de saison(s) : 1
Note de la rédaction :

Synopsis

Madison est conseillère d’orientation dans un lycée de Los Angeles. Depuis la mort de son mari, elle élève seule ses deux enfants : Alicia, excellente élève qui découvre les premiers émois amoureux, et son grand frère Nick qui a quitté la fac et cumule les problèmes. Ils n’acceptent pas vraiment le nouveau compagnon de leur mère, Travis, professeur dans le même lycée et père divorcé d’un jeune adolescent. Autour de cette famille recomposée qui a du mal à recoller les morceaux, d’étranges comportements font leur apparition…

Notre avis

Avis de MaRizLor (4/5)

Étant une fan du comics The Walking Dead et aimant la série télévisée du même nom, c’est tout naturellement que je me suis intéressée à ce spin off. Celui-ci se situe avant la série d’origine. Nous nous retrouvons à Los Angeles dans la vie « banale » d’une famille « ordinaire ». Tout est normal, la vie telle que nous la connaissons. Puis, bien entendu, petit à petit nous rentrons dans cet univers que nous connaissons si bien.

Ce que j’ai beaucoup aimé c’est la façon dont le réalisateur joue avec le spectateur. En effet, pour ceux qui ont vu et/ou lu sur la thématique zombie, nous connaissons les codes, les clichés, les « choses à ne pas faire », tout ça tout ça. Tout au long de la saison on se retrouve limite à râler sur les personnages à cause de leur ignorance et à réagir là où notre bon sens dans la vie « normale » (ou réelle) ne nous ferait pas réagir ainsi. En fait, on en sait plus que les personnages, ce qui nous place dans une position très spéciale, à la fois marrante et frustrante.

En revanche, j’ai trouvé que les sauts de puces dans le scénario nuisent à la série. Pourquoi sauter d’un seul coup une semaine et ne pas avoir vu les choses se mettre en place progressivement ? J’attendais beaucoup de cette série à ce niveau. Je voulais voir l’arrivée de l’armée, ce que les soldats disent à la population pour la rassurer tout en l’enfermant derrière des grilles... J’aurais vraiment préféré quelques épisodes de plus pour voir ça.

Sinon, les personnages sont attachants et ont des personnalités très marquées. On remarque immédiatement les bisounours (qui vont mettre longtemps à admettre que la situation est catastrophique), les leaders et ceux qui vont mourir sous peu. La façon dont toutes ces personnalités sont mêlées est très bien faite et on voit l’apport de chaque personnage. Seul regret à ce niveau pour moi : le manque d’exploitation de Nick. Dès le début, j’aurais cru qu’il serait beaucoup plus utilisé et je pense que cela aurait été un plus pour l’histoire, même pour expliquer pourquoi certains membres de sa famille mettent « autant » de temps à comprendre.

En bref, je suis assez contente dans l’ensemble même s’il y a quelques bémols. Je vous la recommande si vous aimez ce genre d’univers.

 

 

L'avis de Chani (2/5)

 

Je me suis jetée sur ce spin off de The Walking Dead comme un criquet sur la récolte. À l’arrivée, le bilan est mitigé.

Cette série démarre, au contraire de sa grande sœur, au tout début de l’épidémie, alors que quelques « malades » sont dans les rues et les vivants les plus nombreux. La scène d’ouverture dans l’église est vraiment bien faite et plutôt prometteuse. Hélas, il faudra attendre un bon moment avant de retrouver ce rythme. Parce qu’on ne va pas se mentir, on s’ennuie ferme dans Fear the Walking Dead. Il ne se passe pas grand-chose, Alicia est malheureuse parce que son chéri est contaminé, Nick erre en quête de drogue dans des vêtements volés à un petit vieux d’un bout à l’autre de la série, Maddy s’agite dans tous les sens et fait du vent et Travis est plein de beaux principes oscillant entre dialogue et pacifisme, avec autant de charisme que ma basket droite. Bref, on s’ennuie ferme, même quand l’armée débarque. Il faut dire que sous couvert de secrets et de mystères, on ne sait pas grand-chose. Certaines scènes veulent dénoncer certains agissements, mais, là encore, ça manque d’explications. Le spectateur a du mal à s’impliquer dans cette histoire qui patine sec, il finit par se dire que si tout ce petit monde pouvait se faire bouffer, ce ne serait pas si mal que ça, en fait. Le dernier épisode est un peu la foire au WTF avec la diversion la plus foireuse de l’histoire des apocalypses zombies. Et puis la fin, euh oui, on a envie de dire « ah oui, et après ? ».

Un peu de pathos par-ci, des bons sentiments par-là, un soupçon de gore et une bonne rasade d’incohérences, voilà la recette de Fear the Walking Dead. Alors, même si je regarderai la deuxième saison parce qu’on ne sait jamais, ça peut s’améliorer, j’ai hâte de retrouver Rick, Darryl, Carol et les autres dans The Walking Dead, la copie ne valant pas l’original.

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