A l'ombre des pleurs
4° de couverture
Une poésie cruelle et délicate, des univers dans lesquels le sang et la magie s'entremêlent au cœur de récits troublants… Voici le voyage proposé par la plume de Cécile Guillot avec le recueil A l'ombre des pleurs. Sept histoires au parfum envoûtant, autant d'occasions pour s'évader aux frontières de l'imaginaire : Vampire tourmenté en proie à ses instincts, sorcelleries antiques et dangereuses, créatures à la séduction mortelle, âmes écorchées porteuses d'un message aux vivants… Les ténèbres ouvrent leur porte sur un monde où beauté et souffrance flirtent avec les rêves les plus inattendus.
Notre avis
L'avis de Chani
Lire Cécile Guillot, c’est entrer dans son univers poétique, teinté de mélancolie, de douleur, mais aussi d’espoir. Plus qu’une lecture, c’est un voyage qu’elle nous propose, et j’ai vraiment été charmée par les textes proposés dans ce recueil de sept nouvelles aux thématiques et ambiances variées, mais toujours dans cette même cohérence d’univers.
Sans revenir sur chacune, je vais juste m’arrêter sur les trois nouvelles qui m’ont le plus marquée.
D’abord De larmes et de sang, qui ouvre le recueil. Une nouvelle assez longue, que j’aurais plutôt vue en clôture de l’ouvrage. Le texte nous invite à réfléchir sur les monstres et l’humanité. Qu’est-ce qui définit un être ? Son essence ou ses actes ? Peut-on faire changer le regard d’autrui quand on est victime de préjugés solidement ancrés ? Une nouvelle très touchante, qui va bien évidemment démontrer que les monstres ne sont pas forcément ceux qu’on croit.
Ensuite Roadways, sur le prix de la liberté m’a surprise. J’attendais toute autre chose de ce roadmovie ; je me voyais déjà dans l’ambiance de Thelma et Louise, et j’ai été douchée, dans le bon sens du terme (j’aime bien être surprise).
Enfin La fille aux barbelés, sûrement le plus beau texte, le plus poignant. Ici Cécile nous propulse dans une nouvelle d’anticipation au final assez convenue, mais elle donne un tel relief à ses personnages qu’ils transcendent l’histoire qui passe au second plan.
Je vous invite à vous asseoir à votre tour À l’ombre des pleurs afin de prendre le temps de découvrir l’ensemble des textes qui le composent.