Bullet

Saga : Anita Blake Vampire Hunter
Rang dans la saga : N° 19
Editeur : Berkley Publishing
Date de parution : lundi 31 mai 2010
Public : Adultes
Genre : Urban Fantasy
Note de la rédaction :

4° de couverture

Je (Anita Blake) suis de retour à Saint-Louis et j'essaye de mener une vie normale - enfin aussi normale que possible pour quelqu'un qui est exécutrice de vampires et marshal fédéral. J'ai mes amants, mes amis et leurs enfants, des cours à donner. Au milieu de tout ce bonheur ordinaire un vampire de mon passé cherche à m'atteindre. Elle était censée être morte, tuée dans une explosion mais La Mère de Toutes Ténèbres est la toute première vampire, la sombre créatrice, et c'est dur de tuer un dieu. Elle cherche à m'atteindre ici, à Saint-Louis, ville de tous ceux que j'aime le plus. Elle a décidé d'agir maintenant ou jamais, pour me contrôler moi et tous les vampires d'Amérique.

La Mère de Toutes Ténèbres croit que le triumvirat créé par Jean-Claude, maître vampire, avec moi et le loup-garou Richard Zeeman est assez puissant pour l'aider à retrouver un corps et émigrer vers le Nouveau-Monde. Mais le corps qu'elle veut est déjà occupé ; je suis sur le point de découvrir un tout nouveau sens à l'expression : partager son corps, un sens qui n'implique pas une chambre à coucher. Et si La Mère de Toutes Ténèbres arrive à prendre possession de mon corps, elle compte bien faire en sorte que personne d'autre ne puisse plus s'en servir, jamais. Même Belle Morte, qui n'est pas toujours une amie, a envoyé un avertissement : "Fuyez si vous le pouvez..."

(source amazon.uk / Traduction forum ABFA ^^ )

Notre avis

L'avis d'Exécutrice : 1/5

Déçue. C’est vraiment le mot qui me vient à l’esprit lorsque je pense à ce livre. Je suis déçue par Laurell K. Hamilton, je n’arrive pas à comprendre comment une série qui était si bonne est devenue si … décevante en tous points ! Je vais étayer un peu mon sentiment rassurez-vous !

Ce tome (heureusement il n’est pas très long) n’est qu’une succession de scènes de sexe, avec un peu de baston (mais juste un peu, il ne faudrait pas que les lecteurs se lassent hein) et un soupçon d’intrigue (là aussi attention, point trop n’en faut !)

Du début à la fin on a beaucoup de sexe, et puis ce n’est pas une gentille petite partie de jambe en l’air entre un homme et une femme qui s’aiment, nooon, on a droit à une belle entrée en matière avec une partie à 4 (3 hommes et une femme of course), puis carrément une orgie (là il y a tellement de participants qu’on ne sait pas qui a participé). Heureusement l’orgie n’est pas racontée, juste le réveil suite à l’orgie (et c’est bien assez sincèrement). Et il y en a encore d’autres après, je passe, je ne sais même plus combien ils étaient … 5 je crois !

Petite nouveauté dans ce tome, Anita accepte enfin que ses hommes puissent un peu s’amuser sans elle (deviendrait-elle moins égoïste ?) et accepte l’arrivée de femmes dans le groupe ! Ce qui donne : Jean-Claude et Richard font mumuse avec une tigre-garou ! Et la nouveauté ne s’arrête pas là car nous assistons également à des scènes homosexuelles ! Oui vous avez bien lu ! Jean-Claude se fait Asher et Anita une nana !

(Bon sang je suis en train de ficher en l’air mon référencement avec des mots pareils lol)

Bref, à ce stade je ne pourrais plus jamais contredire mon mari lorsqu’il me dit que les Anita Blake c’est des bouquins porno ! Vous avez bien compris que 90% du livre est composé de sexe, je vais m’arrêter là, ça vaut mieux pour tout le monde !

Le seul point positif dans tout ça (et encore je ne suis même pas sûre que ça en soit un) c’est le changement de comportement de Richard. Il a décidé de ne plus être un boulet pour le triumvirat et je dois dire que son changement est assez radical. Laurell m’avait dit qu’il était allé voir un psy, et bien il doit être bon ! Bon honnêtement, j’aimais bien l’ancien Richard, tout le monde le traitait de tous les noms mais moi je le trouvais attachant, il ne voulait pas partager, qui peut lui jeter la pierre ? Pas moi en tout cas !

Je reviens sur ce qui ne va pas dans ce livre. C’est mal écrit ! Bon sang le nombre de répétitions qu’il peut y avoir ! Mon mari me disait tout le temps (Colombo ! Sors de ce corps !) « Anita, elle me saoule à hausser les épaules ! », avant, comme j’étais une fan inconditionnelle et que clairement la qualité de l’intrigue était là, je prenais toujours sa défense, mais je ne peux plus ! On a droit à « What does it mean? » ou une de ses nombreuses variantes comme « what the hell is that supposed to mean ? » 30 fois en tout en 340 pages ! Si si je sais, j’ai compté ! (vive les ebooks pour le coup !) C’est tout simplement imbuvable ! Arrivée à 300 pages je n’en pouvais plus et j’ai bien cru que j’allais faire un carnage si je lisais encore cette phrase !

Je termine sur une petite cocasserie, une phrase digne de Jean Claude … Van Damme ! Il peut prendre sa retraite, Laurell est là pour le remplacer !

« Tell me you don’t find the weretiger attractive, and you don’t have to do anything you don’t want to do. Tell me you don’t want him, and this stops here, but if you want him the way I felt you want him, then don’t lie to yourself, or to him. Want him or don’t want him, but if you want him, let yourself want him. »

Et puis Marmée Noire qui se la joue à la Voldemort, ça n’est pas sérieux ! Laurell est frappée du syndrome de Dragon Ball Z ! Toujours un plus gros méchant, toujours plus de pouvoirs pour battre le gros méchant et donc toujours plus de sexe, plus d’amants pour acquérir le pouvoir ! Il faut arrêter la surenchère !

En résumé, je n’ai pas du tout aimé ce livre, j’ai été au supplice tout du long ! J’ai eu un sursaut d’espoir vers la moitié quand l’ombre d’une chasse au monstre est apparu mais tout de suite on comprend bien qu’il ne se passera rien ! La totalité de l’histoire se déroule dans le sous-sol du cirque des damnés (sauf le chapitre d’introduction), c’est dire !

Voilà, j’ai été très méchante avec Laurell pour ce tome, tout le monde s’accordera à dire que ce n’est pas dans mes habitudes, qu’en général je suis trop sympa dans mes avis et mes notes, que je suis plutôt bon public, ça devrait vous donner une bonne idée de la fureur dans laquelle m’a mise ce tome ! Bullet porte bien son nom car clairement il m’a donné envie de me tirer une balle !

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