Delirium

Auteur : Lauren Oliver
Saga : Delirium
Rang dans la saga : N° 1
Editeur : Black Moon
Date de parution : mercredi 2 février 2011
Public : 15 ans et plus
Genre : Young Adult
Note de la rédaction :
Note des internautes :

4° de couverture

Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »

Notre avis

L'avis de Ianto jones 5/5 :

Ce livre n’a vraiment rien à voir avec « Le dernier jour de ma vie », le premier livre de Lauren. Certes, il est sorti après Delirium en France, mais c’est réellement le deuxième livre sorti aux États-Unis. Bref tout ça pour dire que si « Le dernier jour… » est plutôt un roman féminin, celui-ci ne l’est pas vraiment.


Bon ok, le personnage principal est une jeune fille du nom de Lena, et c’est à travers elle que l’on vit l’histoire. Mais, ç’aurait très bien pu être un garçon.


On suit Lena, une jeune fille de presque dix-huit ans dans un monde où l’amour est interdit. Elle compte les jours jusqu’à ce qu’elle se fasse « vacciner ». Et un jour elle rencontre Alex, un garçon apparemment « soigné ». Ils commencent à se rapprocher dangereusement…
L’histoire est bien ficelée. Lauren Oliver a su décrire un monde où les sentiments sont proscrits. On a envie de voir les deux protagonistes libres de s’aimer. Mais, forcément, dans un monde où les sentiments sont exclus, cette liberté illégale entraine nos deux amoureux sur un terrain glissant.


Tel un « Roméo et Juliette » de Shakespeare, on sent que le dénouement ne peut être que triste. Cependant, on a vraiment envie d’y croire. Alors, on dévore les pages qui comme un piège se referme sur Lena et Alex.
Tout s’accélère, et les 40 dernières pages sont angoissantes. On se glisse aisément dans la peau de Lena. On se sent impuissant face à ce système oppresseur.


Un roman que j’ai vraiment apprécié et qui j’espère vous plaira. À noter que ce livre est le premier tome d’une saga. Mais, il se lit très bien seul, car la fin est nette.


Mais lorsque l’on sait qu’il s’agit d’un premier tome, on a envie d’avoir la suite pour savoir…

 

Avis de Chani 5/5

 

Et si l’amour était la source de tous nos maux ? L’amour nous empêche de réfléchir, nous pousse à des actes irréfléchis, nous rend malade, nous tue… Pour ne pas contracter l'amor deliria nervosa, il existe heureusement un remède, appelé le « Protocole ». Ainsi « vaccinés » les jeunes adultes pourront mener leur vie sans crainte de voir leurs sentiments leur faire faire commettre l’irréparable.

Lena a tellement peur de la maladie qu’elle a hâte qu’arrive le jour de son Protocole. Elle a vu les ravages que peut causer l’amour sur sa propre mère et ne souhaite pas finir comme elle. C’est pourquoi, même si elle appréhende l’opération en elle-même, elle est totalement convaincue de son bien-fondé. Jusqu’au jour où son regard croise celui d’Alex…

En matière de dystopie, celle-ci est à mon avis incontournable. Lauren Oliver y dépeint un futur très proche du notre. Pas de signe d’apocalypse, pas de lutte pour la survie, juste une organisation nouvelle de la société qui bannit toute forme d’amour. On entend par là le sentiment amoureux bien sûr, mais aussi l’affection que les parents portent à leurs enfants. Et c’est surtout ce dernier point qui m’a touchée, puisque si les adultes sont immunisés contre l’amour, les enfants ne le sont pas et grandissent avec des adultes qu’ils aiment alors que ces derniers les élèvent de manière rationnelle dénuée de tout amour.

Lena, elle, est tout à fait conditionnée, et sa plus grande crainte est d’attraper l'amor deliria nervosa. Loin d’être une rebelle née, elle fuit tout ce qui pourrait se révéler dangereux, comme sa meilleure amie qui émet des doutes sur leur société parfaite. Le jour où elle rencontre Alex, elle a beau lutter contre l’évidence, elle est contaminée. L’auteur accompagne la lente prise de conscience de son héroïne, lui fait ouvrir les yeux petit à petit. Le personnage de Lena est très touchant car tout en fragilité. Elle n’est pas forte, elle a peur, elle préfère la facilité et ne veut pas voir la vérité. Loin d’être une rebelle née, elle fuit son destin qui va malgré tout la rattraper.

La plume de Lauren Oliver est fluide, elle ménage des pauses au milieu de l’action nous permettant de mieux découvrir les protagonistes de l’histoire. Le thème est abordé avec pudeur, sans agressivité revendicatrice, prouvant que la lutte ne se fait pas seulement par la prise d’armes mais aussi par une foule de petites actions quotidiennes qui peuvent changer les choses.

La fin est en revanche abrupte, et laisse le lecteur pantois, et la lecture de la suite devient impérative !

Delirium est un livre à ne pas manquer pour tous ceux, et ils sont de plus en plus nombreux, qui apprécient ce genre littéraire.

elawilan Le mercredi 24 août 2011 à 16:56
j'ai juste adoré, mon avis sur http://elawilan.canalblog.com je conseil ce livre à tout le monde

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