Diabolus in Musica

Editeur : Éditions du chat noir
Public : Adultes
Genre : Gothique
Note de la rédaction :

4° de couverture

Yann est un être solitaire pour qui seule la musique compte, ses projets Sjel et Totentanz représentent tout son univers. Si sa timidité et son esprit rêveur ont toujours suscité l’incompréhension et le rejet, le jeune homme sait aussi que ce caractère a forgé sa créativité. Aujourd’hui, alors que les ombres menacent, sa différence pourrait être un don encore plus précieux, bien au-delà de son talent musical, car Yann perçoit une présence qui plane autour de la scène black metal, une aura maléfique qui pourrait bien anéantir l’inspiration et la vie des musiciens. 

J’ai toujours préféré le mode mineur, plus mélancolique. On dit qu’il est le mode de la nostalgie et c’est une humeur qui me correspond. Je voudrais commencer mon récit par une note de musique et je crois que ce livre s’écrira en sol mineur.

Notre avis

L'avis d'Oskarya

Je vais avouer tout de suite : je n’y connais rien en black metal, mon univers est beaucoup plus punk rock. Ceci dit, j’ai aimé ce Diabolus in musica de Céline Rosenheim aux éditions du chat noir qui se déroule dans ce milieu musical peu conventionnel et confidentiel. Et je trouve très bien fait le petit historique sur ce genre proposé est à lire en début (ou en fin de roman selon votre envie), ainsi les non connaisseurs ne sont pas trop perdus dans les genres et différents groupes qui ont marqué l’évolution de ce style particulier.

Yann est musicien de black metal, guitariste et violoniste. Solitaire, misanthrope, mais surtout ultra-sensible, il se sent extérieur à la race humaine et se définit lui-même comme un Empfand, une créature de la nature. Quand l’un de ses amis musiciens se suicide, il sent une menace surnaturelle rôder.
La musique est la véritable héroïne de ce roman. Yann et ses amis ne vivent que par elle, que pour elle. Et l’auteur a très bien su rendre cet amour inconditionnel qu’ils lui portent. Dès le début, nous sommes plongés dans un univers sombre mais riche. L’écriture est fluide et nous emmène dans son monde sans effort. 

L’histoire, quoique conventionnelle, est bien menée, le côté fantastique bien décrit.
J’ai surtout beaucoup aimé que Céline Rosenheim ait écrit ce roman comme une partition. Chaque chapitre est un couplet de la chanson de Yann. Cela permet ainsi de faire un point sur cette musique peu connue et souvent mal vue. Non le black metal n’est pas synonyme de satanisme, perversion et suicide. 

J’ai pris plaisir à lire ce livre, et que vous soyez métalleux ou non, juste amoureux de la musique ou auditeur peu concerné, je vous le recommande pour ne pas oublier  que la musique est, pour le vrai musicien, le reflet de son âme.

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