Elminster à Myth Draonnor
4° de couverture
On sait que du temps de sa jeunesse, Elminster fut envoyé par Mystra dans la fabuleuse cité des elfes, Cormanthor. Là-bas, il approfondit sa connaissance de la magie, mais surtout il fraternisa avec le peuple le plus arrogant de Faerûn. On sait de source sûre qu’il y resta plusieurs années, et qu’il vivait encore parmi les puissants mages de la ville quand celle-ci fut renommée Myth Drannor. Oui, Elminster était bien l’Élu, car nul n’a contribué autant que lui aux prodiges de cette époque.
Notre avis
Quand j’ai fait mon petit tour chez mon libraire préféré – en gros, j’étais à la FNAC - et que je suis passé au rayon Fantasy, je suis tombé sur le tome 2 de la Saga Les Royaumes Oubliés – Elminster… Je dois dire que j’ai longuement hésité à l’acheter étant donné que je me suis profondément ennuyé, et encore je reste poli, quand j’ai lu le premier tome (cliquez ici pour lire la chronique). Après deux jours de réflexion, je me suis laissé tenter me disant que cela ne pouvait pas être pire que le premier… Avais-je raison ?
Ce deuxième opus, de 300 pages, poursuit les aventures d’Elminster devenu archimage et Élu de Mystra, la déesse de la magie, dans le monde de Faerûn. Cette dernière l’envoie en mission dans la grande cité elfique, à Cormanthor. Sa présence n’est pas la bienvenue. Les Velus – c’est le petit nom affectueux que donnent les Elfes aux humains – n’ont pas droit de cité ainsi que les nains et les gnomes. Les Elfes ne sont pas plus tendres entre eux : jalousie, perfidie, médisance et autres gentillesses du même acabit sont monnaie courante dans les ruelles. Mais, dans les merveilleuses demeures et dans les jardins luxuriants de Cormanthor, un coup d’État se prépare : tuer le Couronnal, c’est-à-dire le gouverneur de la ville. Celui-ci veut ouvrir la cité aux Velus pour plus de mixité. Elminster doit tout faire pour éviter cet assassinat…
Bon… il faut bien le reconnaître, j’ai bien aimé ce livre. Pour plusieurs raisons.
La première est que je connaissais déjà le personnage principal et ses travers. Je me suis laissé entraîner dans son aventure car sa psychologie a gagné en profondeur et en épaisseur. Il est plus fin, drôle, attachant, dragueur et flatteur. Je l’ai pris en affection ce petit mage.
La seconde raison est l’histoire. Elle est bien écrite. Pour une fois que Ed Greenwood se ne perd pas dans des descriptions qui n’ont pas lieu d’être ! Il décrit la ville de Cormanthor juste comme il faut, ni plus, ni moins. Il fait de même pour les Elfes, ces merveilleuses créatures bleutées à la longue chevelure portant des cascades de bijoux… On s’y croirait…
L’histoire regorge d’action et de magie. J’ai eu plaisir à lire les combats magiques et de savoir si Elminster va pouvoir s’en sortir à savoir si Elminster allait pouvoir s'en sortir. Mais paradoxalement l’histoire est moins violente. La mort elfique est moins sanguinolente que celle des humains… Ils s’évaporent et deviennent des cendres. Ça ressemble à une crémation certes, mais c’est plus classe qu’une tête décapitée roulant sur le sol !
J’ai franchement apprécié ce deuxième opus de la saga Elminster. Je pensais que j’allais m'ennuyé profondément, pour rester poli, mais ça n’a pas été le cas. Ce fût un réel bonheur de lire cette suite et je n’ai qu’une seule hâte, c’est de lire la prochaine aventure d’Elminster. Qui l’eût cru ?