Farlander
4° de couverture
Ash est un farlander, un « homme du lointain », venu d’une île où les hommes ont la peau noire. Il appartient à un ordre d’assassins d’élite : quiconque menace leurs clients devient leur cible.
Notre avis
Avis de Daisyka :
Roshun est un ordre d’assassins d’élite, ils sont tenus de mener une vendetta contre ceux qui ont tué la personne protégée par l’un de leurs sceaux.
Au début du roman on rencontre l’un d’eux, Ash, un farlander, un « homme du lointain » car sa peau est noire. Ash est en mauvaise posture et vieux, on apprend vite qu’il est même malade, mais il fait une promesse s’il s’en sort, c’est de prendre un apprenti.
Après cela on se retrouve à Bar-Khos, une ville qui est assiégée depuis dix ans par ses ennemis les Manniens, un peuple qu’on va apprendre à connaître et je peux vous assurer que moi je ne les apprécie pas, leur religion est très morbide et sanglante. Mais d’abord parlons de ces pauvres gens de Khos, grâce à leurs multiples murs ils sont encore libres mais ayant recueilli les habitants des autres peuples qui eux sont tombés, ils ont du mal à subvenir aux besoins de tout le monde après autant d’années.
L’auteur va nous plonger dans ce monde grâce à plusieurs personnages : Ash et son apprenti Nico qui vient de Bar-Khos, ils sont les principaux héros et on s’attache vite aux deux. Nico est même un peu mon préféré, un cœur d’or mais solitaire à cause des épreuves de la vie, Ash et lui se ressemblent beaucoup.
Kirkus, sa grand-mère et sa mère la grande prêtresse de Man sont bien sûr les méchants de l’histoire car il en faut, non ? Leur monde est sombre et sanglant car ils vénèrent Mann une religion où l’on pratique des sacrifices et pour laquelle le bien et le mal n’existent pas. Les rites de passage à l’âge adulte, par exemple, sont des purges, des massacres en grand nombre de gens choisis par les prêtres. A l’occasion d’un de ces massacres Krikus fera une erreur qui fera de lui la cible d’une vendetta.
Il y a beaucoup d’autres personnages secondaires, je ne vais pas tous les citer car il ne faut pas tout dévoiler mais sachez qu’ils sont tous importants et qu'ils enrichissent l’histoire.
L’auteur a créé un univers complet et sombre, pour apprendre à le connaître les personnages nous livrent les secrets petit à petit. Pour ma part je n’ai pas trouvé cela trop long mais certains passages sont très bien expliqués et peuvent paraître longs par leurs riches informations et leurs nombreux détails, pourtant même si le livre fait 600 pages, je l’ai lu très vite car il se dévore avec plaisir.
Col Buchanan m'a plongée dans un monde où règnent la souffrance et l’incertitude sur le futur de chaque personnage, ce qui m'a très vite permis de m’attacher aux héros et de suivre leur évolution, leurs questions, leurs actes face à ce destin pénible qui les attend, mais sachez que ce livre n’est pas rempli de batailles comme beaucoup de romans de fantasy, je préfère préciser.
Pendant toute une partie de l’histoire j’ai cru et me suis même résignée à perdre certains des personnages mais l’auteur m'a bien eue avec les rebondissements de l’histoire, les conséquences des actes de certains, il a réussi a faire passer mes émotions par les montagnes russes, sourire aux lèvres par moment, jusqu’à avoir pleuré à grosses larmes au point d’avoir même une petite crise d’asthme tellement j’ai été touchée par sa manière d’écrire certains passage, j’ai été toute retournée pendant deux jours et j'ai eu du mal à me plonger dans un autre livre.
La fin est tout bonnement superbe, j'ai hâte de retrouver tout ce petit monde dans le tome 2 car il nous reste encore des questions et de l’action qui nous attend.
Vous l’avez compris ce livre est un coup de cœur pour moi et j’espère qu’il vous plaira autant si vous décidez de le lire, car je vous le conseille si vous aimez la fantasy.