Fièvre d'ombres
4° de couverture
"Rien n'est au-delà de mes capacités. Je suis tout. Vous êtes un livre. Des pages avec une reliure. Vous n'êtes pas né. Vous ne vivez pas. Je ne connais pas la peur. Que voulez-vous de moi ? Ouvre les yeux. Vois-moi. Vois-toi. Files yeux sont ouverts. Je suis le bien. Vous êtes le mal." Conversation avec le Sinsar Dubh
Notre avis
Avis de Zaza:
Quel bonheur de retrouver MacKayla, mais quelle déception de savoir que c’est la dernière fois… Ce cinquième et dernier tome est largement à la hauteur de cette série. Cette fin est digne de celle que l’héroïne méritait.
La joie que j’éprouvais en retrouvant ces personnages que je chérissais tant fut de courte durée. Dès les premières pages, mon exaltation s’est muée en une terrible angoisse générée par l’intrigue. Ce tome n’est pas une balade bucolique dans la vie de nos héros. Il s’agit véritablement d’un récit inquiétant, stressant où le lecteur suit leurs aventures avec ce sentiment d’impuissance absolu qui le pousse à tourner les pages dans l’espoir d’arriver enfin à une issue plus favorable. Tout s’enchaîne à une vitesse vertigineuse. Les informations pleuvent comme une tempête tropicale. Le lecteur reste suspendu à la plume de Karen Marie Moning juqu’au terrible et pourtant merveilleux point final.
Le nombre de pages du livre m’a tout d’abord effrayée mais, maintenant que je l’ai fini, je regrette de l’avoir lu avec autant d’avidité, de ne pas avoir pris davantage le temps d’apprécier ces moments passés en Irlande ou même en Faërie. Cette série n’a fait que monter en puissance et ce dernier tome est une véritable apothéose.
Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un fabuleux roman. Il y a tellement d’éléments qui sont présents dans le livre qu’il est impossible de les lister. Bien évidemment, il nous apporte toutes les réponses aux questions qui se sont posées au fil des quatre premiers tomes. Même résumer l’histoire me semble impossible. Tout est tellement important, rien n’est laissé au hasard. La moindre phrase, le plus infime des mots a son importance. Ces nombreux détails ont permis à l’auteur de créer un univers totalement indépendant et unique, sur une base que nous connaissons tous.
La véritable richesse du récit réside, selon moi, dans ses personnages. Nous les avons vu grandir, aimer, détester, haïr, se venger, souffrir… Après tout ce qui leur est arrivé, il n’est que justice de les laisser tranquille. Ils méritent la paix et surtout le bonheur. En ce sens, je comprends le choix de l’auteur de ne pas poursuivre cette série.
Même si c’est à regret que je l’ai terminée, je ne peux que vous conseiller de lire cette série. C’est simplement magique.
Et un grand merci à « J’ai lu » pour nous avoir permis de la découvrir !
Barrons va quand même me manquer… Mais qui sait, peut-être irai-je, un de ces quatre, faire un tout à Dublin. Rassurez-vous, si je trouve un livre par terre, je ne chercherai pas à l’ouvrir ;-)