In Tenebris
4° de couverture
New York, hiver 2002 : on a retrouvé une femme atrocement scalpée. Détective de Brooklyn, Annabel O’Donnel enquête - la victime a été droguée à l’Ativan, un somnifère - et obtient l’adresse de Lynch, un grand acheteur d’Ativan qu’elle surprend chez lui à réaliser des perruques avec des scalps humains ! Lynch abattu, Annabel découvre des cadavres putréfiés et les photos de personnes disparues. Tandis que sur le mur, des lettres de sang glorifient Caliban, Annabel retrouve un texte énigmatique et reçoit l’aide de Joshua Brolin, un profileur : selon lui, Lynch n’agissait pas seul... Annabel et Brolin apprennent que Lynch a fréquenté un négociant en viande, Shapiro chez lequel ils découvrent le cadavre d’une suppliciée et l’adresse du « Temple de Caliban » : Caliban serait l’anagramme de Canibal. Annabel déchiffre les indices recueillis chez Lynch et se rend dans le New Jersey, une région minière où elle découvre un wagon abandonné… bourré de squelettes. Au « Temple de Caliban », un hangar désaffecté, Brolin retrouve un papier mentionnant une « Cour des miracles » où officierait Malicia Bents, anagramme de Caliban it’s me. Cette « Cour des miracles » désigne les souterrains de la ville : Brolin y rencontre une étrange mafia qui dit pouvoir obtenir de la viande humaine grâce à Malicia Bents, un officier de police... Constatant qu’Annabel s’est rendue chez le shérif de la région où est basée l’organisation, Brolin n’aura que le temps de lui éviter de finir en méchoui…
Notre avis
Avis de Daisyka :
Le rythme est donné par l’auteur dès le début de ce tome 2.
Après une course folle toute nue dans les rues de Brooklyn, une jeune femme scalpée est retrouvée dans un parc encore en vie. S'ensuit une enquête qui va dépasser bien des limites de la compréhension humaine.
Maxime Chattam va encore nous faire découvrir une face sombre de l’être humain. L’intrigue démarre des le début et nous sommes complètement happés dans l’univers de l’auteur. Nous nous mettons à la place des enquêteurs pour découvrir qui a bien pu commettre toutes ces horreurs et pourquoi.
Son écriture est toujours aussi prenante et, malgré l’horreur des crimes ainsi que des scènes assez glauques, nous ne pouvons pas lâcher le livre sans savoir qui est caché derrière toute l’histoire.
Nous allons, au fur et à mesure des pages, soupçonner plusieurs personnes différentes et pour diverses raisons. Cela à cause de l’auteur qui joue avec les personnages et les révélations comme il joue avec nous et nos sentiments. Nous allons aussi nous attacher aux héros, du coup nous suivons l’histoire pour savoir ce qui va leur arriver. La plume ainsi que l’univers de l’auteur vont nous faire nous poser de multiples questions sur la vie, l’humanité et aussi la mort. C’est en quelque sorte la signature de Maxime Chattam qui aime nous faire réfléchir au sens de la vie. Mais il arrive à nous faire aimer son roman et son univers, grâce à ses héros qui sont pleins de sollicitude. Ils ont un petit truc qui nous plaît et qui nous donne envie de les retrouver dans les autres tomes. En plus, il arrive à éparpiller par-ci par-là un peu d’humour comme j’adore et qui nous donne un petit sourire, ce qui nous fait voir les personnages plus humains et nous touche au cœur.
La trilogie du mal est certes sombre, car nous voyons ce que l’homme peut faire de pire, mais c’est cette réalité dans la fiction qui va nous faire bien réfléchir au monde qui nous entoure.
Je crois que vous avez compris que l’auteur m’a conquise avec son thriller à couper le souffle.