Kingslayer

Auteur : Jay Kristoff
Saga : La Guerre du Lotus
Rang dans la saga : N° 2
Editeur : Bragelonne
Date de parution : mercredi 18 mars 2015
Public : 15 ans et plus
Genre : Fantasy

4° de couverture

En assassinant le shogun, Yukiko a libéré les siens d’un dirigeant cruel. Alors que la menace d’une guerre civile gronde, la puissante Guilde du lotus complote afin de placer un homme de son choix à la tête de l’empire, et de nouveaux ennemis rassemblent leurs forces aux frontières du pays fragilisé. Propulsés au rang de héros par les rebelles, Yukiko et son tigre de tonnerre voient croître leur nombre d’adversaires. L’avenir d’un peuple entier tiendrait-il sur le fil d’un katana ?

Notre avis

L'avis d'Exécutrice : 5/5

Ce deuxième tome de la Guerre du Lotus de Jay Kristoff est un vrai régal, tout comme l’était le 1er. L’histoire reprend très peu de temps après la fin de Stormdancer, alors que Yukiko a rejoint les montagne Lichi et les rebelles Kagé.

Kingslayer regorge de rebondissements et d’action, les événements s’enchaînent, passant d’un personnage à un autre de chapitre en chapitre. Contrairement au 1er tome, et bien qu’étant toujours le personnage principal, Yukiko n’est plus la seule protagoniste à travers qui on suit l’histoire. De nouveaux personnages font leur apparition et d’autres déjà connus ont une place plus importante que précédemment. Le personnage de Yukiko évolue énormément, elle doit apprendre à gérer ses émotions, ses sentiments et son pouvoir grandissant, tout en assumant ses responsabilités dans la guerre à venir.

L’intrigue principale tourne autour de la rébellion Kagé et de tout ce qui doit être fait pour empêcher que la Guilde et le Shogunat ne se relèvent de l’assassinat de Yoritomo. L’ambiance est encore plus sombre que dans le premier tome, les enjeux étrangement plus importants, et les relations humaines plus difficiles. Si le premier volume était facilement accessible a des adolescents, certaines scènes de ce nouvel opus peuvent choquer par leur violence et leur réalisme. Mais ce réalisme et cette violence ne font que rendre le récit plus juste, car en ces temps difficiles tels qu’ils sont relatés les bons sentiments sont rarement ceux qu’on laisse s’exprimer.

J’ai beaucoup aimé Kinslayer, c’est une suite à la hauteur du très bon Stormdancer et j’attends la fin de la trilogie avec beaucoup d’impatience ! 

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