L'Exil
4° de couverture
Plan d'ensemble. Vue d'oiseau. De la brume se dissipe, lentement, laissant percer la masse sombre d'une île. Elle se dresse, souveraine, dans son trône de pierre.
Almenarc'h.
Un vent violent balaye la scène. Assombrissant le ciel. Troublant les eaux du lac. L'Imprenable, forte d'un règne millénaire, vacille, sous la menace d'un simple silence. …peron de roche, fière citadelle, toi dont le nom est porté comme une légende aux confins du monde, pourquoi trembles-tu ? Craindrais-tu les ambitions fragiles de quelques mortels ? Cataxak, l'Ètranger ? Ulnhor, le roi déchu ? Roch, le gardien au cœur rongé par la colère ? Non, plus encore que tout autre nom, Almenarc'h craint le dernier de ses fils. Erkan. Guerrier maudit. Honni. Banni. Eh bien tremble, belle endormie. Car la main aveugle qui guide ce malheureux, elle, n'ignore rien du secret de tes entrailles.
Notre avis
L'avis de Daisyka :
Dès le début l’auteur nous plonge dans des combats sanglants, comme je les aime, nous rentrons dans un monde assez sombre, rempli de secrets, de traîtres, de complots, de politique qui tourne autour des dieux.
Nous nous retrouvons à l’entrée de la cité d’Almenarc’h, où un combat fait rage, et où le premier complot contre le gardien de la cité se met en route, je ne suis qu’au début de ma lecture et je crie déjà « Ah non ! », ça vous dit à quel point l’auteur est sadique avec ses héros.
Au fil des chapitres nous suivons chaque personnage important de l’histoire, le titre nous précise auquel nous allons avoir droit. Le Roi Arkan, Roch le gardien de la cité, Cataxak, Ulnhor le Roi déchu, Erkan le guerrier maudit, Siham la guérisseuse, Telleran le sage mage, Arwan ou encore plein d’autres personnages secondaires qui ont leur rôle dans l’histoire complexe que l’auteur nous raconte.
Ils ont tous une particularité dans leur langage qui les différencie bien.
Ulnhor me fait un peu penser au capitaine Haddock, même parfois certains mots sont similaires à du Wallon (et oui je suis Belge du côté Wallon, du coup j’ai eu l’impression d’entendre certaines des vieilles personnes de mon entourage parler).
Cataxak avec son mirifique à tout bout de champ ou quand il prend son vrai accent, on dirait qu’il parle avec une patate dans la bouche ou qu’il a un cheveu sur la langue.
Telleran, lui, me fait penser que je vois (oui, oui, « vois » et non « lis » une pièce de théâtre, car il parle avec du vieux français. Quand je lisais ses passages je voyais vraiment l’histoire devant mes yeux et j’ai adoré !
Petit à petit les secrets gardés au plus profond de la terre se dévoilent et on en redemande. Oui car ce tome 1 nous fait juste découvrir l’univers de l’auteur, même si à la fin nous recevons pas mal de réponses à nos nombreuses questions, son déroulement nous fait penser à d’autres et bien sûr nous avons hâte de les découvrir dans le prochain tome.
Le talent de l’auteur pour faire un mélange équitable de tout ce que je vous ai cité plus haut nous fait voyager dans son monde au fil des pages, nous découvrons l’ampleur de l’univers même si j’espère que certaines régions seront plus approfondies dans les autres tomes.
Les autres points sur lesquels j’aimerais en savoir plus sont les côtés dieux et le Shâmanie, car même si on en lit beaucoup dans ce tome j’ai l’impression que l’auteur nous réserve encore beaucoup de surprises.
Si vous aimez la fantasy assez sombre et mystérieuse, je vous le conseille.