La Croix de Cazenac : le cycle de l'ours.
4° de couverture
Octobre 1914. Alors que la Première Guerre mondiale déchire l'Europe, Henri Cazenac, espion français connu sous le nom de Cicéron, disparaît sur le front allemand. Son jeune frère Étienne. futur séminariste, part à sa recherche. Son seul indice : la Croix de Cazenac, qui appartenait à son frère.
Notre avis
L'avis de Siana :
La Croix de Cazenac est une série de bandes dessinées en quatre cycles et dix volumes.
Le scénario est de Pierre Boisserie et Eric Stalner. Ce dernier assure également le dessin jusqu’au huitième album.
Ce premier ouvrage de l’intégrale comprend les trois premiers albums de la série d’origine : Cible soixante, l’Ange endormi et Le Sang de mon père.
Il s’agit de la seconde édition intégrale, publiée cette fois dans la collection Magnum chez Dargaud. Le format de cette version est plus petit que celui d’une BD classique, mais plus large qu’un livre grand format habituel.
Ce format intermédiaire est un peu déroutant au début, mais se révèle au final plus agréable que je ne l’aurais cru.
En ce qui concerne l’histoire…
Etienne, le fils cadet des Cazenac est depuis longtemps tenu à l’écart des affaires de la famille. Son frère Henri persiste à voir en lui un jeune homme trop insouciant, son père le voudrait, lui, futur prêtre bien sagement occupé aux études. Mais la première guerre mondiale ne va pas leur laisser le choix.
Alors qu’Henri est appelé au front, Etienne s’interroge de plus en plus sur les implications de sa famille dans le conflit et s’y retrouve vite mêlé bien au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer.
Entre intrigues amoureuses, secrets de famille, trahisons et quête initiatique, cette BD ne manque ni d’action ni d’inspiration. La dimension historique y est également plutôt bien exploitée.
L’histoire en elle-même est prenante et savamment orchestrée, bien qu’un peu trop délayée à mon goût. C’est, pour moi, un problème récurrent avec les BD, je n’ai jamais suffisamment à lire… Cela dit, elle ravira plus facilement un amateur du genre car c’est une bonne intrigue mêlant à la fois Histoire, espionnage et fantastique.
Si la colorisation m’a laissée plutôt froide, j’ai par contre apprécié les dessins, très réalistes, et le goût du détail du dessinateur qui compense un peu les raccourcis que prend le récit.