La Morsure dans la peau
4° de couverture
Bon sang ne saurait mentir…
Elisa Sullivan est la seule enfant vampire au monde. Ce qui n’a pas que des avantages… La magie qui a permis sa naissance a un prix. Seul son ami Connor Keene, fils de l’Apha de la Meute des Grandes Plaines, connait son secret. Mais elle est la fille d’un Maître et d’une Sentinelle, et lui l’héritier et futur chef de la meute. Lorsque l’assassinat d’un diplomate ravive de vieilles querelles, Elisa et Connor devront choisir entre l’amour et la famille, entre l’honneur et le devoir, avant que Chicago ne disparaisse à jamais.
Notre avis
L'avis de Littlwolf
La Morsure dans la peau est le premier tome d’un spin-off de la série Les Vampires de Chicago centrée sur Elisa, la fille de Merit et Ethan. On y retrouve également Connor, le fils de Gabriel, et Lulu, la fille de Mallory et Catcher. Autant vous dire que si vous n’avez pas aimé Les Vampires de Chicago, vous n’aimerez probablement pas non plus cette autre série de l’auteure.
Elisa est une créature unique, seule vampire née avec sa condition surnaturelle, elle cache un lourd secret lié à sa naissance. Seul Connor est au courant que quelque chose cloche avec elle mais elle est bien déterminée à ce que personne d’autre ne l’apprenne et à maîtriser le démon qui se cache en elle. Cependant, alors qu’elle revient à Chicago après plusieurs années passées à Paris, les choses ne vont pas être aussi simples que prévu !
J’ai l’impression qu’après avoir passé autant de temps dans l’univers des Vampires de Chicago, Chloe Neill a du mal à en sortir. Je m’étais déjà dit, au-delà du tome 6 des Vampires de Chicago, que la série ne se renouvelait pas assez et que les romans devenaient un peu tous les mêmes avec un grand méchant qui va détruire la ville. Et bien le schéma ne change pas ici et il faut dire que l’intrigue est sans grande surprise. Cependant, les nouveaux personnages ne sont pas désagréables (Connor a beau être l’archétype du mâle viril et protecteur, il est plutôt craquant) et la formule est bien rodée. On a un roman avec beaucoup d’action qui ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer, ni de nous poser trop de questions d’ailleurs. En plus, je m’étais attachée à Merit (je n’ai jamais vraiment adoré Ethan) et ça fait toujours plaisir de la retrouver. Comme elle, j’ai une obsession pour les Mallocakes et j’ai moi aussi du mal à quitter l’univers qui m’avait happée avec les premiers tomes de la série principale.
En bref, cela se lit très vite, c’est sans prise de tête et on y retrouve un univers familier. De l’action, du surnaturel et un peu de tension sexuelle, c’est une formule qui a fait ses preuves. Alors certes, ce n’est pas de la grande littérature mais ce genre de fantasy urbaine, c’est un peu mon péché mignon quand je cherche une lecture « feel good » et que je n’ai pas envie de réfléchir !