Là où s'élèvent les sorcières.

Editeur : The book edition
Date de parution : jeudi 31 mai 2012
Genre : Fantastique
Note de la rédaction :

4° de couverture

Recueil de nouvelles illustrées
Textes de Cécile Guillot
Images de Anna Marine, Zindy S.D. Nielsen, Michele Ann et Georgia Caldera

Cécile Guillot vous entraîne dans un univers ensorcelant où la magie est reine. Découvrez les sorcières d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, à travers huit histoires envoûtantes superbement illustrées !

Notre avis

L'avis de Siana :

Là où s’élèvent les sorcières est un bel ouvrage d’une quarantaine de pages au format A4, abondamment illustré.
Je dois admettre qu’en règle générale je n’aime pas trop les très grands formats. Je ne sais jamais comment les prendre et mon confort de lecture s’en ressent. Ceci dit, en l’occurrence, ce format met en valeur les illustrations et celles-ci le méritent amplement car elles sont toutes magnifiques. J’aime particulièrement celles consacrées à Alice, Keiko, Jahlia et Camélia.
La qualité des textes n’est néanmoins pas en reste et donne une grande part de son charme à ce beau livre.
Il est composé de sept nouvelles et un haïku, chaque texte ayant pour titre le prénom de la sorcière à laquelle il est dévolu. Je m’attache parfois beaucoup aux détails et celui-ci m’a vraiment plu.
Les histoires de ces jeunes femmes (oui, elles sont toutes jeunes, la plupart cherchant leur voie) sont racontées avec une certaine grâce et beaucoup de sensibilité. Le style de Cécile Guillot est toujours aussi élégant, je n’ai à déplorer que quelques coquilles par-ci par-là.
En écrivant cette chronique, je me suis rendu compte que ces textes se concentrent vraiment sur l’archétype de la jeune fille. Ce n’est pas un mal en soi, il est riche de possibilités, comme toutes ces sorcières nous le démontrent. La diversité est bien présente au niveau des personnalités de ces jeunes femmes, de leurs époques, leurs lieux de résidence ou leur choix de vie, ne manque que l’âge.
Si les premiers textes, tout en étant plaisants, m’ont semblé un peu stéréotypés (sans doute parce que j’ai lu beaucoup d’ouvrages sur les sorcières) j’ai été séduite par les suivants, surtout ceux de Camélia et Alice qui me parlent sans doute à cause de leur modernité.
On sent dans ces écrits l’influence de certains ouvrages bien connus dans le milieu païen, comme Sorcières d’Erica Jong ou les textes de Marie des Bois, mais sans que cela empiète vraiment sur l’apport personnel de l’auteur et ce recueil, bien que fort court, tient tout à fait la comparaison avec ses prédécesseurs.

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