La route
4° de couverture
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un Caddie rempli d'objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils à leur voyage ?
Notre avis
L'avsi de Chani
Ami dépressif ou âme sensible, passe ta route (ah ah ah), le roman de Cormac McCarthy n’est pas pour toi.
Dans un futur post-apocalyptique, un père et son fils traversent ce qu’il reste des Etats-Unis (je suppose), sans autre but que de survivre un jour de plus. Entre les cadavres, la cendre qui recouvre tout et les autres survivants devenus des prédateurs, ils cherchent un climat meilleur en descendant vers le sud, leurs maigres possessions entassées dans un caddie qu’ils poussent sans relâche. L’homme veut survivre et inculquer à son fils ce qu’est l’humanité, faire de lui quelqu’un de bien, tandis que le petit n’a qu’une peur, perdre son père, son repère, son tout. Histoire d’un amour filial hors normes, La route est assez déprimant, autant par la thématique que par le style dépouillé et froid de l’auteur. J’ai été profondément touchée par cette relation père-fils, par leur errance sans but et sans grand espoir au final, une fuite en avant dont le lecteur se demande parfois quel est l’intérêt, à quoi bon lutter pour survivre dans un monde mort.
La route est un livre poignant, un indispensable de la SF, un de ses livres qui vous marquent et vous hantent bien après la lecture…