Le baiser de minuit
4° de couverture
Lucan Thorne est leur redoutable chef. Il a juré de protéger les siens, mais aussi l’humanité de la menace qui plane sur eux. Une mortelle n’a pas sa place dans cette vie de combat… jusqu’à ce que Lucan rencontre Gabrielle Maxwell, photographe de renom. Témoin d’un crime atroce, la jeune femme est la cible des Renégats.
Pour la sauver, Lucan n’a d’autre choix que de l’entraîner dans les profondeurs où il règne. Gabrielle est soudain confrontée à un destin extraordinaire où se mêlent danger, séduction et les plaisirs les plus sombres...
Notre avis
L'avis de Nairo : 2/5
Humpf... Autant vous prévenir tout de suite, je n'ai pas accroché, mais alors, pas du tout. J'espère réussir à avoir le nombre de caractères obligatoires, mais ça n'est pas gagné. Comment ça, je brode ? Mais non... pas du tout... Bon... si, un peu, j'avoue ! Mais si j'appréhendais le Barbara Cartland, là, et bien, c'est pire !
J'ai eu l'impression d'être devant un livre de la collection Harlequin. Je ne dénigre pas cette collection, j'aimais bien en lire à une époque. Mais il faut dire que le schéma est identique d'un livre à l'autre, il n'y a que les protagonistes et les lieux qui changent. La pauvre fille rencontre le riche héritier qui va tomber raide amoureux d'elle, ils s'embrassent page 50, se fâchent en page 80, se réconcilient page 100, font l'amour page 120 et se marient et ont beaucoup d'enfants en page 150.
Bon, je ne sais pas trop par où commencer.
Dans cette histoire, Gabrielle, la trentaine, est une photographe qui commence à se faire un nom. Elle a trois potes proches et est orpheline. Elle vit seule. Elle a sûrement déjà eu des amants mais ne court pas après le sexe. Un soir, alors qu'elle sort avec ses amis, sa vie va basculer. D'un autre côté, Lucan est un beau vampire ténébreux et bien macho. Il n'aime pas vraiment les humains. C'est un guerrier et il estime qu'il ne doit pas s'attacher à une femme parce qu'il ne peut pas se le permettre pour mener à bien sa mission : éradiquer les vampires qui cèdent à la soif de sang.
Mon ressenti : j'ai trouvé l'idée d'origine des vampires assez intéressante et novatrice. Par contre, j'ai vite été gonflée par les caricatures de personnages. Les mâles sont des gros machos. Les méchants sont des très gros méchants pas gentils du tout et très bêtes, sauf LE gros méchant. Bref...
L'héroïne, Gabrielle, qui est vachement prude, va se retrouver à forniquer dès le premier soir avec Lucan. C'est majoritairement des scènes de sexe avec un vocabulaire limité. Les dénouements sont courus d'avance, un peu comme le nez au milieu de la figure. Bon, il faut lui reconnaître quand même que le style est fluide, le livre se laisse lire sans que ça soit indigeste. Mais, ces points de détails m'ont gênée. Et puis, honnêtement, j'ai lu le premier tome de la Confrérie de la Dague Noire dans la foulée et j'ai eu l'impression de lire le même livre. Bon, j'exagère, déjà (le traducteur de) J. R. Ward a un vocabulaire plus fourni.
Bref, je suis déçue parce que si l'idée de l'origine des vampires sort vraiment de l'ordinaire, Lara Adrian n'a quasiment pas exploité le filon. Et c'est la seule chose qui m'a vraiment plu dans ce livre.
Avis rédigé dans le cadre du Défi Lecture 2012 - ABFA et V&S - Auteur nord américain vivant
L'avis de chilila :
La romance paranormale n’étant pas forcément mon genre de prédilection, je suis partie avec quelques préjugés sur ce livre.
Pourtant dès les premières pages, je suis rentrée dans l’histoire et j’ai été très agréablement surprise !
C’est un bon livre qui, malgré ses 500 pages, se lit très vite ! J’ai bien pu prendre le temps d’apprécier les personnages qui sont très agréables à suivre. Gabrielle est une jeune femme vive d’esprit et peu farouche et je me suis très vite attachée au personnage. Lucan, le beau et vieux vampire ténébreux, m’a étrangement plu. Je m’étais attendu à quelque chose d’assez niais à la twilight mais ce n’est pas du tout le cas !
L’histoire en elle-même est bien ficelée et assez originale et on se prend vite au jeu étonnant de Lara Adrian, se laissant entraîner en approfondissant au fur à mesure la relation entre Gabrielle et Lucan.
Il y a par contre quelques dialogues du genre « Je t’aime », « Tu es tout pour moi » … qui m’ont fait sourire mais je trouve que ça en rajoute presque au charme global du livre en un sens.
En bref, une très bonne découverte et il me tarde de pouvoir lire la suite !