Le Tourment des Aurores

Saga : Anges d'Apocalypse
Rang dans la saga : N° 1
Editeur : Rebelle
Date de parution : vendredi 22 mars 2013
Public : Adultes
Genre : Urban Fantasy
Note de la rédaction :
Note des internautes :

4° de couverture

Deux corps pour une seule âme, impossible selon vous ?

C'est pourtant le fardeau que j'endure, suite à la malédiction lancée par un sorcier. Tout ça parce que j'ai eu le cran de refuser ses avances. Pour la peine, je l'ai tué, mais en attendant quelle plaie ! La nuit, je suis Famine, l’un des quatre cavaliers de l’apocalypse, et ex-meurtrière, qui s’est reconvertie dans la profession de garde du corps. Et lorsque vient le jour, je me retrouve coincée avec l’identité de Samantha, une lycéenne des plus ordinaires.

Comme si je n’avais pas déjà suffisamment d’ennuis avec deux vies à mener de front, la Cour des sorciers de Toronto vient de me confier la protection de son lord. Il faut dire que certains de ses dissidents se sont mis en tête de le supprimer. Cette fois-ci, je n'ai pas le droit à l'erreur, même si mon côté humain a choisi le mauvais moment pour s'enticher d'un étrange garçon, le genre craquant mais véritable nid à problèmes…

Je vous le dis : pas facile de gérer deux existences à la fois !

Notre avis

L'avis de Siana :

3,5/5

Si vous avez aimé le Cycle des âmes déchues et espérez retrouver la même ambiance, voire le même style d’écriture, dans ce roman, vous serez probablement très surpris. Le style de Stéphane Soutoul s’adapte à ce nouvel environnement et s’il perd en poésie, il gagne en énergie, humour et efficacité. C’est une bonne chose pour ce genre d’histoire car avec Le tourment des aurores on entre dans une série de fantasy urbaine plutôt tout-terrain. J’entends par-là qu’elle peut plaire à divers publics. Les amateurs de « bit-lit » qui sont attachés aux codes du genre se sentiront en terrain connu, mais les autres lecteurs, ceux qui sont lassés de la mode actuelle, y trouveront assez d’originalité pour ne pas s’ennuyer.
La narratrice, Syldia, apporte un peu de fraîcheur dans ce genre saturé d’héroïnes pleurnicheuses à la cuisse légère. Ceci dit, si elle incarne Famine, l’un des quatre Cavaliers de l’Apocalypse, elle n’en est pas moins une sacrée peste, mais une peste sympa. C’est un personnage bien construit, qui ne verse pas dans le cliché et il a été très agréable de la suivre dans son petit quotidien qui est tout sauf banal.
En effet, Syldia a un problème majeur dans son existence : suite à une malédiction, son âme migre de son corps immortel à celui d’une mortelle durant la journée.
C’est un peu déroutant au début car on ne sait pas vraiment comment va se manifester la double personnalité de Syldia. J’ai été un peu surprise de voir que Sam n’était qu’un corps pour elle, même si ce corps influe d’une certaine façon sur son caractère. Mais j’en ai été ravie au final car on a ainsi plus de cohésion dans la narration qu’en auraient occasionnée deux personnalités plus tranchées. Et puis j’appréhendais un peu le côté adolescent de l’héroïne, j’ai passé l’âge des gamineries. Sam ne nous offre qu’un seul moment assez fleur bleue mais il est crédible car de son âge et pas trop appuyé non plus, alors il passe bien.
De surcroît on ne peut pas vraiment reprocher à l’auteur de faire dans la facilité au niveau de la romance, ce qui me convient tout à fait. Il y a là de quoi intéresser ceux qui apprécient les intrigues amoureuses, mais pas de quoi rebuter ceux qui ne veulent pas de romance en trame principale. Ici il n’y a d’ailleurs pas une seule grosse intrigue centrale, disons qu’il s’agit plutôt d’un arc narratif propre à ce roman, qui trouve avec lui sa conclusion, mais que ce n’est pas le plus important. Tout l’intérêt de cette histoire réside plutôt dans les fils secondaires qui s’entremêlent et promettent une bonne série se prolongeant dans le temps. D’une certaine façon, on peut dire qu’il y a beaucoup de mise en place, mais ce n’est pas dérangeant. L’histoire personnelle de Syldia est intéressante à elle toute seule et elle est une très bonne narratrice. On n’a jamais l’impression que les infos sont balancées parce qu’il le faut, mais plutôt que ça suit le cheminement de pensées de l’héroïne. Ça m’a aidée à m’attacher à ce personnage et ça lui donne du relief.
Ses sœurs ne manquent pas non plus d’intérêt. J’ai aimé l’alchimie qui se dégage du quatuor. Elles essaient toutes de trouver leur place en ce monde sans être dominées par leurs pouvoirs destructeurs, avec les handicaps qu’ils leur occasionnent au quotidien. Quand je lis de la fantasy urbaine, j’ai souvent l’impression que les scènes du quotidien sont un peu forcées, qu’elles manquent de naturel, mais ce n’est pas le cas ici. J’ai envie de mieux connaître Syldia et ses sœurs, la genèse de leur naissance recèle encore bien des mystères que j’ai hâte de voir dévoilés.
Par contre, si j’avais un reproche à faire à ce roman, ce serait que les personnages secondaires, surtout les sorciers de la cour en fait, sont plutôt caricaturaux. C’est dommage, car c’est d’autant plus dérangeant face à des personnages bien construits comme Syldia et ses sœurs. Néanmoins, c’est le genre de choses que je pardonne facilement pour le premier tome d’une série et j’espère que les suivants apporteront plus de nuance dans le caractère des personnages secondaires.
Ce roman distrayant, actuel et plein d’humour fut une très bonne lecture et il va de soi que je lirai la suite.


Avis de Daisyka:
5/5

J’ai pris plaisir à lire ce premier tome de la nouvelle série de Stéphane Soutoul, rire, sourire et évasion, voilà ce que j’ai vécu grâce à l’univers et les mots que l’auteur manie à merveille.
Ce monde plein de vampires méchants ou beaux a être damné, de sorciers avec des pouvoirs tous aussi différents et plus effrayants les uns que les autres, et les 4 cavaliers de l’apocalypse avec leur sale caractère que j’adore et qui essaient de vivre parmi nous, pauvres humains qui ne savent pas que leurs voisins sont des dangers sans pour autant l’être vraiment.
Que dire sur l’héroïne sans trop en dévoiler ? J’adore son caractère même si elle avoue être égoïste. J’aime beaucoup la personne qu’elle est, et son problème est qu’elle ne peut vivre que la nuit car le jour son âme est envoyée dans le corps d’une adolescente humaine, on retrouve le même caractère mais plus humain, donc plus sentimental. Ces deux personnalités lui vont bien, et m’ont fait bien sourire.
Je n’en dirai pas trop sur les autres personnages sauf qu’ils sont tous riches, leur personnalités sont entières et on veut en savoir plus sur chacun, j’ai même adoré les méchants et leur talent de jouer la comédie ou la traîtrise.
La plume de l’auteur nous entraîne dans son monde si facilement qu’on ne voit pas les pages défiler et on arrive à la fin en se disant « déjà ? Mais j’en veux encore ! »
J’ai aimé aussi chercher tout en tournant les pages ce qui va arriver aux héros, tellement les rebondissements étaient riches et on jongle si facilement entre l’héroïne du jour et de la nuit ce qui nous donne envie de savoir l’évolution entre elle et les garçons de ses deux vies.
Vous l’avez compris j’adore ce premier tome et j’ai hâte de me plonger dans le prochain.

Zaza Le lundi 20 mai 2013 à 5:36
Rhooo, j'ai adoré ce 1er tome !!! Le concept est hyper original et les personnages attachants. Et c'est vrai que c'est n'est pas du tout le même style d'écriture que dans le cycle des âmes déchues, mais l'adaptation de l'écriture au genre littéraire choisi n'en est que plus bluffante. Bref, je me suis régalée et j'attends le tome 2 avec impatience !!! Et j'espère qu'il bénéficiera d'une aussi sublime couverture !!!

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