Les Murs de l'Univers

Titre original : The Wall of the Universe
Auteur : Paul Melko
Editeur : Castelmore
Date de parution : vendredi 8 avril 2011
Public : Jeunesse
Genre : SF
Note de la rédaction :

4° de couverture

Vous rêvez d'une seconde chance? Méfiez-vous!

John Rayburn, dix-sept ans, mène une vie tranquille jusqu'au jour où il tombe face à face avec son double, tout juste débarqué d'un univers parallèle. Il se laisse alors tenter par la proposition de l'autre John: essayer l'étrange machine qui permet de voyager dans le multivers pour une demi-journée. Le rêve!
Sauf que John découvre bien vite qu'il s'est fait avoir: impossible de faire marche arrière et de retourner dans son monde... Son double s'est bien gardé de lui dire que la machine ne fonctionnait que dans un sens!

Notre avis

L’avis de Ianto Jones 4/5

J’attendais beaucoup de ce livre. La quatrième de couverture laissait entrevoir une histoire très intéressante.

Bilan de cette aventure ? Un peu mitigé je dois le dire.

Tout commence plutôt bien et assez rapidement. Un jour, John Rayburn voit débarquer dans sa vie son parfait sosie, qui lui explique qu’il vient d’un monde parallèle. Ce dernier lui dit d’aller pendant une journée dans le monde suivant et de revenir quelques heures plus tard. Pendant ce temps, il le substituerait… Il se retrouve coincé, car il ne peut actionner la machine que dans un sens. John se demande donc s’il pourra rentrer un jour chez lui... Bref, je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler.

Le héros est assez bien abouti, et malgré ses dix-sept ans au début de l’histoire, il devient très vite mature. Les personnages secondaires ont vraiment un rôle de maintien du héros. C’est assez agréable. On ne part pas dans tous les sens.

C’est du Young Adult, alors il y a des scènes qui sont un peu courtes à mon goût. L’action n’est pas toujours au rendez-vous, et du coup on a droit à des longueurs avec des cours de physique quantique…. (Gros bâillements)

Il y a aussi certaines erreurs qui se sont glissées ici et là. Un exemple, John se fait appeler John Ray Wilson, et bien pourtant, on l’appelle John Rayburn. Sachant que ce n’est pas possible, car il ne s’est jamais présenté de la sorte.

On a aussi l’impression que certaines scènes ou explications sont éludées par l’auteur pour aller plus vite. Du coup, il manque quand même certaines clefs pour aider le pauvre lecteur.

La résolution est assez surprenante. On se dit pourquoi pas finalement, l’histoire reposant sur la possibilité d’une multitude d’univers à cause d’un choix, d’une action etc…

L’épilogue, par contre, est pour le coup totalement inutile. On ne comprend pas ce qu’il vient faire là.

Le roman se finit sur une ouverture, laissant libre court à un deuxième tome.

Une adaptation au ciné est peut-être envisageable car Aron Warner (le producteur de Shrek) a posé une option sur le manuscrit.

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