New Victoria
4° de couverture
Nora Dearly, jeune fille de la haute société de New Victoria, est plus intéressée par l’histoire militaire de son pays que par les bals et les jolies robes. Elle n’imaginait pas que la mort de son père, le docteur Dearly, la projetterait au cœur des conflits qui menacent les frontières du pays… Kidnappée par une faction rebelle, Nora doit combattre ses préjugés pour comprendre leurs motivations. Bram Griswold, un jeune soldat courageux et séduisant, entend bien lui ouvrir les yeux sur la véritable menace qui pèse sur les vivants... comme sur les morts.
Notre avis
Avis de Chani
Sorti à la fois chez Castelmore et Bragelonne, avec deux couvertures et deux résumés différents, New Victoria est un mélange de dystopie steampunk avec des zombies, le tout saupoudré de romance. Pour faire simple, tout ce que j’aime. En principe. Je reviendrai bien sûr sur ce point.
Nous voici donc projetés dans un futur où les survivants américains ont été obligés de se replier au sud de l’équateur pour y fonder leur nouvelle société basée sur les règles de vie de l’époque Victorienne (pour la bienséance), mais avec toute la technologie moderne possible (pour le confort). Ce qui nous donne un mélange assez inédit de futur rétro-moderne très bien décrit par Lia Habel. Le lecteur a vraiment l’impression d’être transporté dans cette époque, la ville prend corps au fil des pages.
L’héroïne, Nora, une jeune fille bien comme il faut, a perdu son père un an auparavant et est pressée par sa tante de trouver un bon parti afin de sauver la famille de la ruine (on retrouve donc des préoccupations très victoriennes, c’est ce qui fait le charme de ce livre, entre autres). Malheureusement Nora est la cible de plusieurs tentatives de kidnapping, dont une finira par réussir. C’est ainsi qu’elle va faire la connaissance de Bram Griswold, soldat de son état, et, accessoirement, c’est aussi un zombie, mais un gentil zombie qui combat contre les méchants qui, eux, veulent s’emparer de la ville et dévorer ses habitants.
Premier point, le background est vraiment très intéressant et réussi, c’est le gros point fort du roman, j’ai vraiment été immergée dedans, et la projection de cet univers steampunk dans une dystopie est une excellente idée.
Après, concernant l’histoire en elle-même, j’ai passé un agréable moment, le propos est original et bien amené, les personnages, Nora et Bram en tête, sont mignons sans que ça tourne à la mièvrerie, la romance est présente mais ne représente pas l’essentiel de l’intrigue, bref tout pourrait aller pour le mieux. Sauf que ça n’a pas fonctionné pour moi, du moins pas tout le temps. Il y a des passages que j’ai dévorés, avide de connaître la suite, et puis ensuite d’autres où il a fallu que je me force à lire tellement je m’ennuyais. C’est un peu le souci quand il y a une narration à plusieurs voix, si certaines ne le convainquent pas, le lecteur finit par décrocher. Pour moi le pire a été Pamela, bien que sa vision de l’histoire soit primordiale, je n’ai pas réussi à accrocher. Idem avec un autre personnage (pas de nom, pas de spoil). D’où cette impression en dents de scie tout du long de ma lecture. Et c’est vraiment dommage parce que ce livre est réellement bon. Même si pour moi ce n’est pas le coup de cœur espéré, je vous le conseille chaudement.