Piste d'enfer
4° de couverture
De retour à Londres après une mission chaotique, je n'espérais qu une chose : me remettre de mes émotions avec une tasse de thé et un nuage de repos. Je ne m'attendais pas à ce qu'un vampire en fuite décide de squatter ma baignoire. Ni à ce qu'une copine, pourtant étrangère au monde de l'occulte, se retrouve inexplicablement contaminée par une forte dose de magie ancienne. Encore moins à ce que le beau Jayesh, mon ingénieur lumières et plus si affinités, disparaisse sans prévenir des écrans radar et même des réseaux sociaux. Le danger rôde dans le milieu du théâtre londonien, et avec Jayesh pris dans la nasse, je ne peux pas fermer les yeux. Je dois découvrir ce qui se trame, même si cela implique de risquer ma vie devant une bande de sadiques assoiffés de sang. Qui voulait retrouver un peu de calme, déjà ?
Notre avis
L'avis de Siana :
3,5/5
Dans ce tome, notre sorcière moderne est de retour chez elle, à Londres, et tente de reprendre le cours de sa vie. Elle souffre encore des séquelles de sa dernière mission. Pour ne rien arranger, on lui a collé un vampire dans les pattes et une de ses amies sollicite son aide.
J’ai pris plaisir à retrouver Ana qui, ses dons mis à part, est une jeune femme de son temps. On peut facilement s’identifier à elle. Ana a une vie normale, des habitudes et des loisirs qui la rendent tangible. Et elle est amoureuse… mais ne sait pas comment faire comprendre à l’élu de son cœur qu’elle veut plus que son amitié.
Elle compte bien mettre à profit le prochain spectacle de sa troupe pour se rapprocher de Jayesh, sans savoir que son affection pour le jeune homme va l’entraîner sur une pente dangereuse.
L’ambiance sombre de ce roman et son décor de cabaret burlesque décati m’ont beaucoup plu. J’aurais aimé entrer un peu plus dans cet univers, cependant le principe même de la série est de nous offrir des intrigues brèves et enlevées. Celle de ce tome est plaisante bien qu’un peu trop basée sur l’action pour moi. On ne peut pas demander à un roman d’avoir le même impact qu’une série télé. En littérature, trop de visuel tue l’attention. C’est évidemment une considération personnelle, mais j’ai trouvé qu’il manquait quelque chose pour contrebalancer tout ce mouvement, d’autant que la première personne, quand elle décrit des actes, devient vite lourde.
Toutefois, le principe du piège dans lequel tombe notre sorcière m’a séduite. Ophélie Bruneau dessine des motifs qui me parlent. C’est peut-être aussi pour cela que j’aurais souhaité un récit plus conséquent.
Ce deuxième tome confirme les impressions que m’a laissées le premier : Ana l’étoilée est une série sympa, des romans qui se croquent vite entre deux lectures plus denses.