Rage de dents

Saga : Maeve Regan
Rang dans la saga : N° 1
Editeur : Milady
Date de parution : mardi 9 août 2011
Public : Adultes
Genre : Urban Fantasy
Note de la rédaction :

4° de couverture

Avant, ma vie était simple : l’université si j’en avais envie, les hommes quand j’en avais envie. Et je n’avais aucun problème qu’un barman ne puisse m’aider à résoudre.

Mais là, depuis un moment, rien ne va plus.

Le type sexy qui me draguait a rendu son déjeuner quand on a voulu concrétiser.

J’ai cassé le nez du copain de ma meilleure amie, et elle ne l’a pas très bien pris. Lui non plus, d’ailleurs.

Ensuite, je me suis mise à faire des cauchemars.

Et tout ça, c’était avant qu'une bande de vampires décide de redécorer mon appart et qu’un colosse me kidnappe.

Quand je vous dis que ce n’est pas ma semaine…

Notre avis

L'avis d'Exécutrice : 4/5 

Rage de dents est un pur roman d’urban fantasy, un de ceux qui, même s’ils ne sont pas parfaits, vous font passer un bon moment de divertissement. Action, suspense, romance et tension sexuelle, le tout savamment dosé, donnent une bonne tonalité générale à ce premier tome.

Maeve est un personnage spécial, elle est colérique, agressive, terriblement têtue et fière. Elle ne laisse personne briser sa carapace de peur de se faire blesser. Elle m’a souvent agacée, par sa façon de parler, de se comporter avec les gens et surtout par les choix qu’elle fait, comme à la fin. Elle prend un choix super égoïste, sous couvert d’altruisme… Mouais, j’y crois pas trop mais c’est comme la plupart des héroïnes d’urban fantasy, elles pensent faire ce qui est bien pour les autres, sans penser une seule seconde que leurs choix peuvent rendre les choses encore pires.

Bref, Maeve est une tête brûlée et puis c’est tout ! Elle est pénible mais elle est quand même attachante et son évolution dans les prochains tomes devrait être intéressante à suivre.

L’histoire en elle-même est somme toute assez classique : une fille (avec des problèmes de gestion de la colère) dont les parents sont morts quand elle était petite, qui découvre que ses parents n’étaient pas ceux qu’elle pensait être et qu’on lui a menti toute sa vie. Cette fille découvre donc qu’elle n’est pas ce qu’elle pensait être non plus et va apprendre sa vraie nature dans la violence et la douleur. Assez classique donc, mais ce n’est pas non plus du réchauffé. Il y a suffisamment d’éléments placés droite et à gauche pour apporter, ultérieurement, des choses nouvelles au récit et je fais confiance à Marika pour nous sortir quelques bottes secrètes que nous n’aurons pas vues venir. 

Les personnages sont nombreux mais ils n’ont pas tous le droit au même traitement. Certains sont bien développés comme Maeve et Lukas, voire même Walter. On sait déjà que ces personnages seront très importants dans la série et qu’ils ont encore beaucoup de choses à nous révéler. D’autres comme Eliott, Brianne et Tara sont clairement des personnages secondaires et ne servent que de faire-valoir pour Maeve. Lukas est de loin mon personnage préféré dans cette histoire, et entendez-moi bien, pas seulement parce qu’il est sexy en diable, dans l’urban tous les mecs sont torrides ! Non, je le trouve à la fois dur et vulnérable, il porte en lui une blessure et un besoin de vengeance qui en fait quelqu’un de dangereux et de terriblement attirant. Et puis, avec 298 ans au compteur, il ne peut qu’avoir énormément de choses à apprendre et à apporter à Maeve, à condition qu’elle veuille bien le laisser entrer dans sa carapace.

C’est donc un premier tome très agréable à lire, rythmé et sans temps morts, avec une héroïne qui n’a pas froid aux yeux et qui n’a pas la langue dans sa poche. Marika Gallman dit qu’elle a créé Maeve comme une « anti-Bella » et on peut dire qu’elle a réussi son coup ! Maeve est tout sauf une Bella en puissance, soumise et banale, cruche et sans aucun instinct de survie, quoique sur ce dernier point Maeve ne soit pas forcément mieux, seulement elle le fait différemment.


Avis de Nesshime : 5/5


Avant même de commencer cette chronique, tout ce qu’il faut retenir est que j’ai littéralement dévoré ce livre (oui oui, je l’ai mangé…) ! J’ai quelques critiques, mais dans sa globalité, ce premier livre est une réussite à mes yeux.
Le personnage, Maeve, est une jeune femme perdue, qui se retrouve embarquée dans un monde qu’elle ne gère pas. Sa vie se retrouve sens dessus dessous quand elle croise la route de Lukas, vampire ultra sexy de son état, qui va la prendre sous son aile pour l’entraîner et l’aider à obtenir sa vengeance.
Et vient ma première critique… Une jeune femme, hybride, qui fréquente les bars et finit presque dans le lit d’un vampire, qui l’entraîne par la suite pour en faire une super-guerrière et plus si affinités… Oui, sur la base du scénario, on a envie de hurler au plagiat de la série Chasseuse de la nuit, mais l’histoire et le récit sont tournés de telle manière qu’on comprend vite les différences entre les deux auteures.
J’ai éprouvé une profonde empathie envers Maeve, les émotions sont clairement retranscrites, même si la vulgarité de la jeune fille va parfois un peu loin, ce n’est pas moi que cela dérange.
Deuxième critique : beaucoup de points sont évoqués, mais on a très peu d’approfondissements et de réponses. Quels sont les pouvoirs hérités de sa mère ? Qu’est son père ? Quel est le rôle de son grand-père ? Je sais que c’est un premier tome et qu’on installe l’histoire, mais là, le tome 2 risque d’être sans action, au profit des explications, et j’ai peur que le rythme effréné de ce tome ne soit plus le même…


J’ai néanmoins extrêmement hâte de lire ce deuxième tome, car l’aventure Maeve Regan commence seulement, pour notre plus grand plaisir ! A lire d’urgence !


Avis de Chani 3/5

Encore une fois, la quatrième de couverture gâche la lecture. Ce n’est pas la première fois que je le dis (enfin que je l’écris), et ça me gonfle vraiment. Quand il s’agit d’un auteur connu, ou d’une série que l’on suit, on survole le résumé. Mais quand c’est un auteur tout beau tout neuf, je sais pas vous, mais moi j’aime bien savoir où je vais mettre les yeux. Et avec des résumés comme ça, c’est presque plus la peine de lire le bouquin. Alors moi, si cette tendance se poursuit, à la limite ça me va bien. Je vais chez mon libraire, je ne lis que les quatrièmes de couv’, gain de temps, gain d’argent, tout le monde est content (ou pas).Voilà, c’est bon, j’ai pris mes pilules, je suis calmée, je vais pouvoir poursuivre sereinement…

Je suis très mitigée face à ce livre, et je ne sais pas trop quoi en penser.

L’histoire en elle-même n’est pas novatrice, mais ça, je m’en fiche un peu, au final nombre d’histoires se ressemblent, donc ce n’est pas de ce côté que le bas blesse.

En fait, le vrai problème, c’est Maeve. Trop vulgaire pour moi. J’avais déjà eu la même réaction pour le deuxième tome de Rebecca Kean, mais là c’est pire encore. Alors ok, ça fait partie du personnage, mais moi ça me gêne. Mauvais point pour Maeve, qui au fil du livre ne va pas m’intéresser plus que ça. Non qu’elle me déplaise, mais je n’arrive pas à avoir un poil d’empathie pour elle, donc je ne me suis pas impliquée dans son histoire. Ballot. À la limite, le seul moment où elle me plaisait, c’est quand elle buvait comme un trou. Pas glorieux hein…

L’intrigue ne m’a pas embarquée non plus, la première partie a fini par me lasser. J’ai bien aimé la deuxième, mais pour de mauvaises raisons : l’apprentissage de Maeve avec Lukas me faisait tellement penser à Chasseuse de la nuit que l’effet Cat & Bones a déteint sur eux… Quand à la dernière, je me suis dit, « tout ça pour ça ? ».

À côté de ça, il y a du positif. Marika Gallman écrit plutôt bien, même si le livre souffre de pas mal de fautes d’orthographe et de conjugaison qui, au total, sont fortement agaçantes. Elle maîtrise son récit, elle sait où elle va, ne subit pas ses personnages, donc c’est plutôt positif. L’ensemble est assez dynamique et s’est laissé lire, non pas avec plaisir, ce serait faux, mais au moins je n’ai pas été tentée d’abandonner.

 

C’est donc un bilan en demi-teinte, j’attendais bien plus de ce roman, et je suis assez déçue. Mais d’un autre côté, j’ai bien envie de poursuivre l’aventure ; Rage de dents est le tout premier livre de l’auteur, et comme dirait Laurent Blanc après un match laborieux de l’équipe de France, j’y ai vu des choses intéressantes…

 

L'avis de Chilila (4/5)

 

Premier tome d'une série qui aura j'espère très bientôt une suite, "Rage de dents" est le premier roman de Marika Gallman. L'écriture est fluide et agréable, l'auteur nous permet de rentrer directement dans l'action grâce à son personnage dynamique et surprenant.

Pour parler rapidement de l'histoire, elle reste assez basique et m'a parfois un peu fait penser à la série "Chasseuse de la nuit", mais dans l'ensemble je pense qu'elle tient bien la route. Maeve va deproblème en problème, s'enfonçant toujours plus loin dans des histoires qui semblent la dépasser. Les révélations s'enchaînent également, lui permettant de découvrir peu à peu que sa vie entière ne semble être qu'un incroyable mensonge...

Ce sont les personnages surtout qui amènent tout le punch et la vitalité de ce livre ! Maeve est une jeune femme débordante d'énergie, bornée, presque insupportable à certains moments à cause de ses actes impulsifs et irréfléchis... En bref, une nouvelle Anita Blake qui a le chic pour se fourrer dans les pires situations ! Le héros masculin, Lukas, est lui aussi un personnage attachant et qui malgré la première image que l'on a de lui (un vampire diablement sexy mais cruellement redondant qui ferait penser à Bones) se révèle beaucoup plus profond et intéressant que ce que l'on croyait. Plus on avance dans le livre plus la relation entre Maeve et lui s'intensifie et on découvre vite une autre facette du personnage mystérieux qu'est Lukas.
Les personnages secondaires se mêlent bien à l'histoire, même si en comparaison de nos deux protagonistes principaux ils n'ont évidemment pas autant de relief, ce qui est légèrement regrettable. 

Quoi qu'il en soit, Marika Gallman a réussi à écrire un livre plein d'action, d'humour, aux personnages attachants et drôles malgré eux. Un livre que l'on ne retiendra pas pour son originalité mais qui a vraiment le mérite d'être entraînant et agréable, on en redemande ! En une phrase : Vivement la sortie du tome 2 !

 

L’avis de Ianto Jones 5/5
Ce premier tome est pour moi réussi. Marika Gallman a su nous présenter son héroïne et en faire un personnage crédible. Le personnage de Maeve nous laisse différents goûts en bouche. Elle est à la fois attachante, anti-héros, tête-à-claque, rebelle… mais au final on s’attache à ce petit bout de femme.


Au début de la lecture, j’avoue que j’étais un peu frustré car à chaque chapitre l’auteure change radicalement de sujet, alors qu’en fin du précédent elle lance des débuts d’intrigues. Mais finalement tout finit par rentrer dans l’ordre.


On pourra remarquer quelques similitudes avec Catherine Crawfield de Jeaniene Frost, notamment dans la relation Maeve/Lukas qui nous fait penser à Cat/Bones. Ceci mis à part, l’intrigue tient totalement la route.


Marika Gallman s’approprie le mythe du vampire pour nous dévoiler ici sa version : un vampire diurne (qui ne brille pas au soleil) mais qui vit en majorité la nuit et a besoin de sang pour vivre, et qui craint le pieu dans le cœur.
Le style d’écriture est simple, direct… Et pour moi, ça marche, j’adhère totalement !


Dans les points « négatifs », on peut citer le manque de descriptions qui font qu’on a du mal à situer l’histoire, un démarrage un peu long, et la 4ème de couverture (que je n’ai lu qu’après avoir lu le livre sur conseils).
Alors oui, on peut critiquer les fautes d’orthographe, mais rappelons que le roman est sorti dans une petite maison d’édition, donc soyons indulgents.


Pour un premier roman, c’est un quasi sans faute pour moi. Il faut noter le « courage » d’une auteure francophone qui écrit de la Bitlit et qui revendique sa francophonie est rare, donc un point de plus pour mademoiselle Gallman !

 


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