Vérité oubliée
4° de couverture
Alissa est l’unique élève du dernier Maître de la Forteresse. Elle apprend vite et maîtrise parfaitement la métamorphose : le raku, un animal proche du dragon, devient pour elle une seconde nature. Mais un jour, la jeune femme est transportée quatre siècles en arrière, à une époque où la Forteresse et sa cité grouillent d’étudiants en magie. Le choc est trop grand, la séparation d’avec l’homme qu’elle aime trop difficile, et Alissa perd la maîtrise de ses pouvoirs. Si elle ne trouve pas le moyen de repartir dans le futur, elle restera prisonnière de sa forme bestiale sans aucun souvenir de sa vie humaine…
Notre avis
L'avis de Adhafera : 5/5
Bailic est mort. Plus rien ne semble menacer les habitants de la forteresse. Alissa poursuit tranquillement ses cours auprès de Talo afin de réussir à maîtriser ses pouvoirs pendant que Strell et Lodesh s’occupent comme ils peuvent. Seulement voilà, Alissa fait une erreur de manipulation magique et la voilà catapultée quatre siècles dans le passé. Plus précisément, au temps où Lodesh est étudiant de la Forteresse.
Si vous commenciez à vous lasser du peu de personnages présents dans ce récit, vous allez être servi. L’auteur semble vouloir se rattraper de tout son retard en un seul tome. Des amis, des ennemis, des professeurs, des maîtres, des rakus, des gens normaux, etc. On rencontre notamment un de ces fameux shaduf (personne ayant le don de voir comment vont mourir les gens) en la personne de Sati et le maître de Talo-Toecan, Redal-Stan.
Les sentiments de Lodesh envers Alissa vous semblaient quelque peu ambigus dans le précédent tome ? C’est tout à fait normal. Alissa étant partie dans le passé, Strell est beaucoup moins présent dans le roman contrairement à Lodesh, bien qu’il ne connaisse pas encore la jeune fille. C’est ainsi que commence à se développer le triangle amoureux Strell/Alissa/Lodesh.
Petit bonus du livre : Ça y est, Dawn Cook a trouvé sa vitesse de croisière. Ce tome est bien plus rythmé que les deux derniers. Il y a, bien-sûr, encore quelques scènes semblables mais beaucoup moins que dans Vérité première et Vérité cachée. On sent enfin que l’écrivain est plus à l’aise avec sa plume.
A la fin, on attend plus que le dénouement.