Victoria, Reine et Tueuse de Démons
4° de couverture
Le personnel était nombreux à Kensington et s’acquittait de tâches très diverses. Le palais avait son propre dératiseur à demeure tandis qu’un autre était chargé de ramoner les cheminées. La présence d’un tueur de démons ne surprit donc pas Victoria outre mesure, à ceci près qu’elle ne s’attendait pas à ce que ce rôle lui incombe ! Londres, 1838 La reine Victoria est couronnée. Elle se voit confier l’orbe, le sceptre et tout un arsenal d’armes terrifiantes. En effet, même si la Grande-Bretagne est en passe de devenir l’empire le plus puissant de tous les temps, il lui reste un petit problème à régler au préalable, celui des démons. Mais au lieu de rêver de chasse aux démons, c’est le prince Albert qui occupe toutes ses pensées. Comment peut-elle consacrer sa vie à la protection de son pays alors que son coeur appartient à un autre ?
Présentation de l'éditeur :
Voici l’occasion de découvrir la vie réelle de la plus célèbre reine d’Angleterre à savoir Victoria qui régnera durant 63 ans sur le Royaume-Uni. L’auteur dépeint le côté le moins connu de son règne à savoir sa lutte contre des créatures maléfiques. Ce roman allie humour et fantastique pour notre plus grand plaisir. Une excellente occasion de lier histoire et fantaisie. A lire sans modération.
Notre avis
L'avis de Chani
Des zombies, des démons et des loups garous, une reine combattante face au Mal, le tout à l’ère victorienne, voilà le programme de cette uchronie jubilatoire.
Alors que Lord Quimbly s’apprêtait à prendre du bon temps en compagnie de jeunes femmes de petite vertu, les morts-vivants sur lesquels il faisait des expériences le devancent et les dévorent. La même nuit, des rats à deux têtes agressent des humains, et surtout le roi meurt. La jeune Victoria va donc accéder au trône, non sans angoisse.
Quel rapport entre tous ces évènements ? C’est ce que nous allons découvrir au fil de « Victoria, reine et tueuse de démon », un roman mêlant habilement Histoire, horreur, humour et action.
Des alcôves de Buckingham Palace aux quartiers pauvres de Londres, A. E. Moorat brosse un tableau imagé de la ville à la fin du 19è siècle pour mieux immerger le lecteur dans cette époque où la souffrance des plus pauvres côtoie l’insouciance des nobles. Et il y ajoute une dose de surnaturel qui s’intègre parfaitement à l’ensemble pour un rendu très réussi.
Les personnages sont fouillés et attachants, avec une mention spéciale pour Quimbly, ce noble décadent, amateur d’orgies et réanimateur de zombies, affublé d’un serviteur non-mort mais dévoué, à l’humour particulier.
À noter que certaines scènes sont quand même très gores (notamment la dernière), mais toujours avec cette pointe d’humour complètement décalé qui m’a séduite, d’autant que l’auteur réussit tout du long à ne pas verser dans le ridicule.
« Victoria, reine et tueuse de démons » est un excellent moment de lecture à dévorer de toute urgence.