De mon sang
4° de couverture
Le jour où Alice rencontre Jack, la jeune fille ne s’attend pas à voir sa vie basculer. Il suffira d’une discussion autour d’un café en pleine nuit pour qu’elle se sente proche du jeune homme. Alice n’avait jamais rencontré quelqu’un comme lui, aussi sûr de lui, agaçant et rassurant à la fois. Puis Alice rencontre le frère de Jack, Peter. Il l’attire comme un aimant, bien malgré elle – et malgré lui. Car il semble la détester d’emblée. Mais hésiter entre deux garçons n’est pas ce qui pouvait arriver de pire à Alice… Le secret qu’elle découvrira changera sa vie à jamais.
Notre avis
L'avis de Chani
Alice, lycéenne ordinaire, se promène avec son amie Jane quand elles manquent de se faire agresser. Sauvée in extremis par Jack, jeune homme surgi de nulle part, la jeune fille se borne à le trouver sympathique, tandis que son amie se pâme littéralement devant lui. Devenus amis, Alice rencontre sa famille, et Peter en particulier, pour qui elle a un vrai coup de foudre, alors que ce dernier semble trouver sa présence limite insupportable. Mais au-delà de ses relations avec les deux garçons, Alice devine que quelque chose ne tourne pas rond dans cette famille si parfaite en apparence…
Achevez-moi ! Pitié ! Non, vraiment, je suis au-delà de la déception, j’ai envie de pleurer face à tant de mièvrerie, de stupidité, de platitude, etc… Succès de l’autoédition outre-Atlantique, je l’attendais pourtant avec impatience ce premier livre d’Amanda Hocking qui a fait couler tant d’encre. Et plus la ferveur est grande, plus dure est la chute.
De mon sang est en fait un sous Twilight (et j’adore Twilight, on ne peut pas me taxer de snobisme par rapport à ce genre de bouquins). Largement inspiré du roman de Stephenie Meyer, mal écrit, avec une héroïne d’une stupidité rare (le temps qu’il lui faut pour comprendre que les Cullen les frères et sœurs de Jack sont des vampires est juste hallucinant), un héros qui passe son temps en bermuda (ça doit avoir son importance puisque l’auteur nous le précise à chaque fois) et qui est aussi intéressant qu’une batavia, un frère du héros psychotique, sans compter la sœur en mal d’enfant qui prend Alice pour une Barbie géante… Et au milieu de ça, le coming-out du petit frère de la jeune fille (sûrement le personnage le plus intéressant du livre). À un moment j’ai espéré une touche d’originalité, que l’un des frères qui se disputent Alice finisse par tomber amoureux de Milo, ou que le jeune garçon pète un câble et débarque avec un pieu pour tous les buter, enfin un peu d’action quoi ! Las il n’en est rien, l’encéphalogramme restera désespérément plat, j’ai même limite voulu me débrancher à un moment donné…