Je suis ta nuit

Editeur : Actusf
Date de parution : vendredi 5 juin 2020
Public : 15 ans et plus
Genre : Horreur
Note de la rédaction :

4° de couverture

La France, un été, quelque part dans les années 80. Pendant un banal concours de casse-bouteilles, six enfants découvrent un cadavre mutilé, sans lèvres, sans sexe et sans doigts. Et ce n’est que le premier d’une longue série. Pierre et sa bande de copains inséparables sont obligés d’enterrer leur enfance et certains de leurs proches alors que le Puits et l’homme au chapeau haut-de-forme s’emparent peu à peu de leur innocence.

Notre avis

L'avis de Littlewolf

Pour Pierre, l’été 1980 restera gravé à jamais dans sa mémoire. Avec sa bande de copains, il va être confronté à des évènements dignes de ses pires cauchemars. Je ne vous parlerai pas plus ici de l’intrigue pour éviter de vous gâcher la lecture, le roman s’appréciant vraiment mieux en y plongeant en aveugle.

La première moitié du roman défile à toute vitesse, les évènements s’enchaînent et le mystère s’épaissit au fil des pages. La tension monte rapidement et j’ai eu du mal à lâcher le livre. Par contre, la seconde moitié est plus lente, parfois un peu longue. On y prend un peu plus le temps de réaliser ce qui se passe et la frénésie du début laisse place à l’horreur des évènements.

Les personnages sont des enfants d’une douzaine d’années et, malgré les horreurs qu’ils vont vivre, on retrouve l’insouciance propre à l’enfance et cette capacité à croire au fantastique. J’ai beaucoup aimé ces jeunes personnages et ils ont éveillé en moi des souvenirs de ma propre enfance. L’auteur a bien su se rappeler ce que c’était que d’être un enfant et à quel point ceux-ci peuvent être résilients.

Je suis ta nuit est un roman sombre qui réveillera vos peurs d’enfants. Mais c’est aussi un roman qui aborde des sujets difficiles, notamment celui du suicide. Loïc Le Borgne traite ces sujets sans prendre de gants et la confrontation avec la réalité est brutale. Ce n’est pas une histoire joyeuse et il vaut mieux s’y préparer. Une fois refermé, le roman m’a laissé un sentiment de tristesse et de malaise mais j’ai beaucoup aimé ma lecture et l’approche de l’auteur. Un livre à découvrir si vous n’avez pas peur du noir.

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