L'homme maudit
4° de couverture
Psychiatre spécialisée dans les problèmes sexuels, Grace Alexander invoque à l'occasion de son anniversaire un demi-dieu de la mythologie grecque, esclave de l'amour qu'une malédiction empêche d'aimer. Julien de Macédoine apparaît nu dans son salon et lui annonce qu'il est à son service pour un mois...
Notre avis
Voici la première des rééditions les plus attendues du moment !
L’homme Maudit de Sherrilyn Kenyon marque le début d’une saga cultissime, précurseur du genre. Sans cette auteure atypique et son originalité foisonnante, la romance paranormale ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
Précédemment éditée par J’ai Lu dans sa collection Mondes Mystérieux, cette série a remporté un franc succès, largement mérité.
Puisant son inspiration dans la mythologie grecque, Sherrilyn Kenyon nous a offert des histoires poignantes, des héros puissants à la sensualité débordante et des heures de lectures haletantes rarement égalées.
Ce premier opus nous narre la rencontre quelque peu étrange de Julian de Macédoine et de Grace. Julian ne fait pas partie des Dark Hunters, mais son histoire pose les premiers jalons de ce que seront les prochains tomes. Il est un ancien général, commandant d’une armée de soldats élevés à la spartiate visant à bouter hors de leur territoire des Romains conquérants. Mais voilà qu’un jour, la jalousie de son frère le mène à sa perte et il se voit maudit pour l’éternité. Il ne mènera qu’une vie de servitude sexuelle pendant plus de deux millénaires.
Mais lorsqu’il est invoqué par une jeune et magnifique sexologue, il ne peut s’empêcher de se dire que cette fois-ci, les choses seront différentes, car Grace voit en lui l’homme avant de voir l’objet sexuel. Dès lors, une attirance fulgurante et dévastatrice naîtra entre eux et leurs destins s’en trouveront changés à jamais.
Écrit dans un style simple, sans fioritures, L’homme maudit se lit d’une traite sans que l’on puisse reposer le roman avant la fin.
L’histoire, aussi improbable soit elle, est un pur délice nimbée de scènes torrides qui vous laisseront pantelantes. Mais elle est aussi remplie d’émotions car la relation des deux protagonistes est particulièrement touchante. C’est beau, envoûtant et l’impression de béatitude post-lecture vous collera longtemps à la peau.
A la fin de ce récit vous n’aurez qu’une envie, c’est de serrer le livre contre vous et de scander "Julian de Macédoine, Julian de Macédoine, Julian de Macédoine», promis, je vous dirais un jour si l’invocation a marché … ou pas. Foi d’Elaura !