Les Lames du Cardinal

Auteur : Pierre Pevel
Saga : Les Lames du Cardinal
Rang dans la saga : N° 1
Editeur : Bragelonne
Date de parution : lundi 1 janvier 2007
Public : 15 ans et plus
Genre : Fantasy historique
Note de la rédaction :
Note des internautes :

4° de couverture

Paris, an de grâce 1633. Louis XIII règne sur la France et Richelieu la gouverne. Le Cardinal, l'une des personnalités les plus puissantes et les plus menacées de son temps, doit sans cesse regarder des ennemis de la Couronne. L'espionnage, l'assassinat, la guerre, tout est bon tour parvenir à leurs fins... et même la sorcellerie, qui est l'œuvre des plus fourbes adversaires du royaume: les dragons! Ces redoutables créatures surgies de la nuit des temps ont en effet survécu et se dissimulent parmi les humains, ourdissant de sombres complots pour la reconquête du pouvoir. Déjà la cour d'Espagne est tombée entre leurs griffes... Alors, en cette nuit de printemps, Richelieu décide de jouer sa carte maîtresse. Il reçoit en secret un bretteur exceptionnel, un officier dévoué que la trahison et le déshonneur n'ont pourtant pas épargné : le capitaine La Fargue. Car l'heure est venue de reformer l'élite secrète qu'il commandait jadis, une compagnie d'aventuriers et de combattants hors du commun, rivalisant d'élégance, de courage et d'astuce, ne redoutant nul danger: les Lames du Cardinal!

Notre avis

Avis de Jack Harkness :

Les lames du cardinal est un livre de Pierre Pevel mêlant plusieurs genres : le roman de capes et d’épées, d’aventures, historique et fantastique. Ce petit pavé de 300 pages se dévore en à rien de temps.  

On suit les aventures du Capitaine La Fague. Il est chargé par le Cardinal de Richelieu de reconstituer l’équipe des Lames, dissoute depuis la défaite de la bataille de La Rochelle, pour une mission de la plus haute importance : retrouvez le fils d’un haut dignitaire de la cour d’Espagne, le chevalier de Ibezan. Au fil des pages, nous voyageons avec eux dans ce Paris du XVIIème siècle.

C’est un roman historique car l’auteur s’est très bien documenté sur le Paris de Louis XIII. Les descriptions des lieux, le caractère des  personnages, leurs habits, les us et coutumes de l’histoire moderne y sont remarquablement bien détaillés. Notre imagination ne peut s’empêcher de s’y projeter, d’avoir cette impression « d’y être ». La carte de Paris en début de livre nous aide à nous y plonger et à nous projeter.

C’est un roman de capes et d’épée et d’aventure. Nous côtoyons les Mousquetaires du Roi – un clin d’œil à Alexandre Dumas y figure-, les bandits de grands chemins, etc. L’action est au rendez-vous, même si il faut attendre plus d’une cinquantaine de pages avant de voir l’ombre d'une épée et de quelques gouttes de sang, avec les scènes de bagarre dans les tavernes, dans les ruelles insalubres de Paris, avec des duels à l’épée dans les champs verdoyants de la plaine de St-Denis et de chevauchée dans la campagne parisienne. La verve des personnages est assez bien trouvé, tantôt amusante et divertissante, tantôt ironique et  menaçante.

 C’est un roman fantastique. Dans son récit, l’auteur a introduit une créature de l’univers Fantasy : les dragons. La présence dans le roman de ces bestioles écaillées est bien amenée et toute l’histoire y repose.

Les petites réserves que je pourrais émettre sont dans le format d’écriture. Le livre est scindé en 4 parties d’inégale longueur. Soit. Les chapitres varient du court au long agrémentés de sous-parties. C’est précisément ce dernier point qui m’a dérangé. La succession de ses sous-parties donne l’impression d’un livre-scénario. On s’imagine être devant un film à l’UGC un samedi soir tout en y mangeant des popcorns. Certes c’est sans doute fait exprès, pour donner du rythme mais qui, pour moi, au bout d’une centaine de pages devient lassant. Celui qui aura l’idée d’en faire un film n’aura qu’à faire un copier/coller du livre.

Cette sensation de livre-scénario se fait aussi percevoir dans la description des personnages. Certains ressemblent à quelques uns de nos acteurs ultras médiatiques. Dommage d’en arriver à de telle facilité.

Autre point négatif, ce sont les mots de vieux français et autres termes techniques qui jalonnent le roman. Il serait bien pour une prochaine réédition de mettre des petites notes pour donner des synonymes.

Mais sinon, dans l’ensemble, j’ai bien aimé Les Lames du Cardinal par ce mélange des genres littéraires. La fin du livre nous incite à acheter la suite. 



Fantasyae Le jeudi 24 février 2011 à 13:15
Pour ma part, j'ai adoré ce livre. L'histoire est originale et bien menée, l'éciture est simple, meme si je te rejoins sur l'idée d'un dictionnaire des synonymes ^^ Et si l'histoire est un peu longue à démarrée, une fois dedans, impossible de lacher le bouquin ^^

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