Résilience

Titre original : The Testing
Saga : L'élite
Rang dans la saga : N° 1
Editeur : Milan
Date de parution : mercredi 14 mai 2014
Public : 15 ans et plus
Genre : Dystopie
Note de la rédaction :

4° de couverture

La Terre ne ressemble plus à la planète sur laquelle nous vivons. Les Sept Guerres en ont détruit la quasi-totalité et les hommes essaient de la reconstruire. C’est dans cet environnement que vie Cia et sa famille. A 16 ans, la majorité des adolescents doit trouver un travail. Les autres, l’Elite, sont choisis pour le Test. L’épreuve suprême. Un test ultime qui promet l’entrée à l’université pour les gagnants. Ou plutôt pour les survivants… Cia a été choisie. Et elle va rapidement comprendre qu’elle ne peut faire confiance à personne.

Notre avis

L'avis de Chani

 

À l’issue de sa scolarité, Malencia espère être choisie pour le Test qui lui permettra, si elle le réussit, d’entrer à l’université. Si le jour de la remise des diplômes aucun officiel n’a fait le déplacement, au grand dam de la jeune fille, on lui annonce dès le lendemain qu’elle est choisie, ainsi que trois camarades, pour rejoindre la ville de Tosu et participer à la sélection. Si Malencia est en joie, son père, qui a lui-même subi le Test et poursuivi ses études, la met en garde contre les autres candidats et les pièges dont il se souvient confusément lors de ses cauchemars. C’est donc avec moins d’entrain, mais mieux armée, que la jeune fille entreprend le voyage.

Après un début assez tranquille, L’élite gagne en puissance et nous offre une dystopie à la Hunger games, aussi captivante et enlevée. Sartre disait « l’enfer c’est les autres » et, une fois de plus, force est de constater que le danger vient bien de l’Homme lui-même, si prompt à causer sa propre perte. L’action se situe dans un futur où une guerre atomique ou biologique (ou les deux) a ravagé la terre. Les survivants ont dû s’organiser et des colonies ont été implantées pour tenter de redonner vie à ce qui était les États-Unis. Mais pour cela, il faut les meilleurs cerveaux, gestionnaires et décisionnaires. Pour les sélectionner, rien de plus simple, une série de tests où le gouvernement les met en concurrence et n’hésite pas à mettre la vie des candidats en danger. Pièges, poison, meurtres, peu importent les moyens quand on cherche l’élite de demain. Cette vision assez glaçante et pragmatique fait froid dans le dos, mais n’est pas sans écho dans notre mode de vie actuel où certains sont prêts à tout pour se mettre en valeur (les meurtres en moins). C’est justement pour ça que le roman fonctionne si bien. À la différence de Hunger Games où la consigne était clairement d’être le dernier survivant, elle est ici plus floue, mais interprétée comme un permis de tuer par les concurrents, ce qui est encore plus troublant. L’action est omniprésente, on ne s’ennuie pas un instant jusqu’à la fin, qui est d’ailleurs très frustrante. J’étais un peu fâchée avec les dystopies depuis quelques temps, mais celle-ci vaut vraiment le détour.

 

 

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