Mois de l'imaginaire : Présentation des éditions Plume Blanche
Rédigé par : MaRizLor

Dans le cadre du mois de l'imaginaire, l'équipe vous propose de découvrir les éditions Plume Blanche au travers d'une interview réalisée avec l'éditrice.

Comment en es-tu venu à créer ta ME ? Comment t’es venu le nom « Plume Blanche » ?

Après un salon « raté », j’ai discuté de cette idée avec Sandra Triname. Et de fil en aiguille, j’en suis venue à griffonner sur un bout de papier et c’est Plume Blanche qui en est ressorti, rapidement décliné en couleur pour les différentes collections : azur > jeunesse, argent > tout public, noire > public averti, poche > eh bien… format poche et rose > pour les histoires romantiques, mais à l’heure actuelle il n’accueille qu’un seul titre : Au-delà des Limbes de Mélanie Baranger.

Comment envisages-tu l’avenir de la ME ?

Victime de son succès, je suis obligée à partir de 2019 d’augmenter le nombre de parutions à 10 par an au lieu de 6 comme c’est actuellement le cas. Toutefois, le but n’est pas de faire trop de parutions pour ne pas que les sorties s’étouffent entre elles.

Quels sont pour toi les avantages et les inconvénients d’être une petite ME ?

Je pense que l’avantage est le temps consacré à chaque sortie, la proximité avec les auteurs. La petite structure a un effet un peu « famille ». Toutefois, qui dit petite structure dit petite visibilité. Les romans sont commandables dans toutes les librairies : indépendantes, FNAC, Cultura, Amazon, mais pas forcément présents en rayon. Les livres sont également disponibles en numérique.

Comment choisis-tu les livres qui figurent dans ton catalogue ?

Du coup de cœur. C’est un critère très subjectif, ça c’est une certitude, cependant, c’est le cas. Je reçois des centaines de manuscrits tous les ans au moment de l’ouverture des soumissions, mais dans cette maison d’édition, j’y investie tout mon temps, toute mon énergie alors je ne veux publier que des coups de cœur. Je ne dis pas que tous mes choix sont parfaits aux yeux de tout le monde, mais à l’heure actuelle, Plume Blanche fonctionne, les lecteurs semblent apprécier leur lecture et c’est ça qui compte !

Qu’aimerais-tu dire à tes lecteurs ?

Merci ! Ce sont eux qui vont vivre Plume Blanche, ce sont eux qui donnent le sourire à mes auteurs quand ils découvrent leurs chroniques ou quand ils viennent nous voir en salon !

Un mot pour finir ?

Bonne lecture avec Plume Blanche :) 


Quelques auteurs ont également accepté de nous dire pourquoi ils ont souhaité être publiés dans cette maison d’édition.

Sandra Moyon : “Je vais être honnête, j'ai tout misé sur un pressentiment, une intuition. Lorsque j'ai terminé mon tome 1 de Les Autres, je savais que Soen devait aller là-bas et, dans ma tête (alors que je n'avais pourtant aucune certitude), je savais qu'il serait accepté. C'était un peu dingue comme idée, mais c'est pourtant la vérité ! Je ne le voyais pas ailleurs et je n'ai envoyé le manuscrit à aucune autre maison. Les soumissions de PB étaient ouvertes, j'ai envoyé le manuscrit et j'ai attendu. J'ai juste attendu, avec confiance (et un peu d'angoisse quand même !). Je ne dis pas que mon manuscrit était tellement bon que j'étais certaine qu'il allait être pris chez eux, non, loin de là (ohlala non lol), juste, j'avais ce sentiment que ma saga ferait son bout de chemin là-bas et j'aime suivre mes intuitions (qui sont généralement assez bonnes !).

Je ne suis pas accro à FB. Je n'ai pas passé des heures à étudier la maison d'édition sous toutes les coutures avant d'envoyer mon manuscrit. Je suivais quand même la page FB et j'avais vu deux choses : des jolies couvertures et "oh, tiens, mais c'est Marion qui gère cette ME !". Je connais Marion depuis quelques années maintenant, en tant qu'auteur. Nous avons eu l'occasion de nous rencontrer une fois sur Nantes, en "vrai". C'est une femme vraiment géniale et qui inspire la confiance. Je crois que c'est de là qu'est né mon pressentiment d'aller chez Plume Blanche. Je savais que Marion se lançait dans l'édition et je savais que Marion ferait du bon boulot. J'ai eu envie, vraiment envie de travailler avec elle et de lui confier mon texte, parce que je savais qu'elle lui donnerait une véritable chance.”

Morgane Rugraff : Alors, pourquoi j'ai choisi Plume Blanche ? Vaste programme pour te répondre. Avant Plume Blanche, Ray Shepard a connu une histoire assez catastrophique. Aucune pub pour sa sortie, une couverture moyenne, pas de mise en avant du roman... La maison d'édition a fermé ses portes et Ray est revenu chez moi. Parallèlement, je connaissais déjà Marion. On a très vite accroché sur nos univers respectifs et on s'est même mises à écrire ensemble à l'époque. Quand elle a ouvert sa maison d'édition, je n'ai pas hésité un seul instant à lui confier mon bébé parce que j'ai toute confiance en elle. Elle se démène pour ses auteurs, nous organise des salons vraiment formidables. Elle est toujours à l'écoute de nos envies et essaye de gérer au mieux nos attentes. Avec Marion, j'ai un droit de regard assez important sur mes couvertures, par exemple, c'est moi qui ai dessiné le sceau sur le tome 1, idem pour les deux et trois. J'ai pu choisir quel spectre devait être représenté, la couleur des couvertures etc. Donc travailler avec Marion est vraiment agréable.  :)

Sandra Triname : Ma relation à Plume Blanche est un peu particulière. Ce n’est un secret pour personne, je connaissais Marion ainsi que Léna avant la création de Plume Blanche. Un peu comme les trois mousquetaires, nous avons fait « nos premières armes » ensembles. J’étais avec Marion le jour où elle a décidé de créer Plume Blanche éditions. J’ai assisté, en « live », à la naissance du bébé. À l’époque, Marion faisait des études dans le métier du livre, elle m’a expliqué ce qu’elle voulait faire, quel but elle se fixait, comment l’atteindre. Je la connaissais déjà suffisamment pour savoir que non seulement elle était extrêmement compétente, mais qu’elle ne lâchait rien quand elle voulait quelque chose. Alors quand elle m’a demandé : tu en es ? La réponse était déjà évidente pour moi. Du coup, je ne sais pas trop si c’est moi qui aie choisi Bébé Plume Blanche ou si c’est elle qui m’a choisie ! Je ne regrette pas ce choix. Nous sommes une structure à taille humaine et Marion étant elle-même auteure, elle fait preuve d’une compréhension que beaucoup d’éditeurs n’ont pas. Elle comprend nos envies, nos besoins, nos angoisses et elle se rend vraiment disponible pour que tout se déroule au mieux. De plus, sa formation professionnelle fait qu’elle sait ce qu’elle fait, comment on le fait et cela se ressent sur la qualité de nos ouvrages. Bref, pour moi, Plume Blanche c’est la garantie d’un travail respecté et sans stress inutile et quoiqu’on en pense, ça fait une sacrée différence !

cynthiamanquest Le jeudi 26 octobre 2017 à 5:51
Plume Blanche est vraiment une maison d'édition que j'adore ! Je pourrais même dire que c'est la première que je suis réellement !! Je l'ai découverte lors du salon du livre de Brive il y a deux ans et j'ai de suite accroché, j'ai adoré me plonger dans les romans qu'elle propose. Les couvertures sont fabuleuses et il y a une réel proximité avec les lecteurs ! J'adore le fait qu'elle soit à taille humaine et qu'elle soit dévouée à ses auteurs comme à ses lecteurs. Marion est disponible pour nous et c'est un vrai plaisir de faire grandir cette ME par nos achats :) Bonne continuation, et faites nous rêver encore et encore !

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